En juin dernier, le Bureau d’art public lançait un important concours adressé aux artistes professionnels pour la réalisation d’une œuvre sculpturale ou installative destinée au parc situé sur le « sommet d’Outremont », et ce, conformément à la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics.
L’œuvre, constituée d’un ou de plusieurs éléments, sera implantée sur le promontoire qui surplombe l’Université de Montréal, offrant un panorama sur le nord de Montréal et sur les Laurentides. Elle dialoguera avec son environnement en proposant une expérience qui interpelle les sens et invite à un temps d’arrêt. Visible de plusieurs points de vue, l’œuvre pourra être admirée en tant qu’objet signifiant et confirmera l’identité du parc. Afin de répondre aux enjeux paysagers propres au projet, les artistes participant au concours devaient travailler avec un architecte paysagiste.
Les cinq équipes retenues pour cet important concours sont :
- Linda Covit, artiste en arts visuels, Bao-Chau Nguyen, architecte paysagiste, Fahey et associés et Maxime Moreau, architecte, Architecture Open Form;
- Rose-Marie Goulet, artiste en arts visuels, Peter Soland, architecte paysagiste, civiliti et Isabelle Dupras, architecte paysagiste, Horticulture Indigo;
- Francine Larivée, artiste en arts visuels, et Marie-Claude Robert, architecte paysagiste;
- Yannick Pouliot, artiste en arts visuels, et Virginie Hébert, architecte paysagiste;
- La Société des archives affectives (collectif composé des artistes Fiona Annis, Véronique La Perrière et Nadia Myre) et Malaka Ackaoui, architecte paysagiste, WAA Montréal.
Les trois équipes finalistes au concours seront connues en janvier 2016. L’équipe lauréate sera annoncée au printemps 2016, et les travaux débuteront en mai 2016 pour se terminer à l’automne 2017.
Ce projet s’inscrit dans le contexte de l’aménagement du chemin de ceinture du mont Royal : un parcours de dix kilomètres permettant de faire le tour de la montagne à pied ou à vélo et donnant accès à des paysages et des lieux d’intérêt dont l’ouverture se fera progressivement dès 2016. Il est financé en vertu de l’Entente 2012-2015 sur le développement culturel de Montréal. Sa mise en œuvre est assurée par le Service des grands parcs, du verdissement et du mont Royal et le Bureau d’art public de la Ville de Montréal qui gère le processus de concours et la réalisation de l’œuvre, dont il assure la pérennité.
