Ann-Karine Bourdeau Leduc, le duo Laurent Le Bel-Roux et Florence Viau, Michaëlle Sergile et Jessica Wee sont les finalistes du concours d’art public pour le Complexe aquatique de Rosemont !
Le concours s’inscrit dans le cadre du projet de construction du Complexe aquatique de Rosemont, un nouveau complexe aquatique durable, inclusif et à la fine pointe de la technologie réalisé en 2022 par Poirier Fontaine Architectes Inc. en collaboration avec Riopel + associés architectes et KANVA. Par l’intégration d’une œuvre d’art au Complexe aquatique de Rosemont, l’arrondissement souhaite renforcer le sentiment d’appartenance et de fierté des résidentes et des résidents, améliorer la qualité de leur milieu de vie et contribuer à l’accessibilité de l’art au plus grand nombre. Il veut également intégrer les dimensions culturelles, patrimoniales, esthétiques et l’art public dans cette nouvelle installation.
Ce concours s’adresse aux artistes de la relève en art contemporain n’ayant jamais réalisé d’œuvre d’art public permanente. Il vise la création d’une œuvre d’art public intérieure en deux dimensions ou en bas-relief dont les sujets ou les sources d’inspiration seront en cohérence avec la vocation, l’architecture et les activités du Complexe aquatique ou celles en loisirs culturels de la bibliothèque adjacente.
Le résultat du concours sera connu à l’automne prochain.
En savoir plus sur les finalistes :
Ann-Karine Bourdeau Leduc conçoit des installations qui agissent comme des collections d’objet et qui rendent hommage au territoire et au patrimoine bâti. Ses oeuvres interrogent la nature des objets quant à leur origine et leur potentiel afin de créer une expérience esthétique singulière.
Laurent Le Bel-Roux crée des œuvres qui interrogent nos perceptions, telles que la vue et l’ouïe, et explore les manières dont nous les représentons alors que Florence Viau s’intéresse aux thèmes de la nature, de la mémoire et du langage, ainsi qu’aux outils et les technologies, anciens ou actuels, qui sont utilisés pour les préserver.
Michaëlle Sergile s’intéresse à la réécriture de l’histoire par le tissage, l’installation et la sculpture. Par son travail, elle tente de comprendre et de réécrire l’histoire des communautés noires, d’interroger les rapports de domination liées au genre et à l’appartenance ethnique par le tissage.
Jessica Wee explore, par la peinture, l’hybridité culturelle, l’identité diasporique et l’expérience d’être dans un déplacement constant, un sentiment d’entre-deux où l’on habite simultanément plusieurs cultures et langues. Elle conçoit des univers fantaisistes et magiques qui entremêlent différents univers.