Bottes de pluie, 2023 photo : Clément de Gaulejac
La collection d’art public de la Ville s’enrichit d’une nouvelle œuvre!
L’œuvre Bottes de pluie de Clément de Gaulejac est maintenant visible sur la nouvelle placette de la bibliothèque Maisonneuve, dans l’arrondissement de Mercier—Hochelaga-Maisonneuve, à l’intersection de la rue Ontario et du boulevard Pie-IX. La réalisation de cette oeuvre s’inscrit dans le cadre du projet de rénovation et d’agrandissement de la bibliothèque de style beaux-arts, conformément à la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics du gouvernement du Québec.
L’œuvre comprenant un dispositif de fontaine représente une paire de bottes en bronze juchée sur un socle en pierre de Saint-Marc dont le style classique rappelle celui de l’ancien hôtel de ville de Maisonneuve. Les bottes sont remplies d’une eau agitée d’un petit bouillon qui déborde continuellement. Environ toutes les cinq minutes, un mince jet vertical s’élève à trois pieds au-dessus de l’une ou l’autre des bottes pendant quelques secondes puis retombe sur elles selon le principe de l’arroseur arrosé. Un nouveau cycle recommence alors : petit bouillon… débordement… éruption… La simplicité de l’esthétique des bottes facilite l’appropriation de l’œuvre par le public du quartier. Toutefois, derrière cette apparente simplicité, l’œuvre traite de nombreux thèmes – comme les inondations dues au réchauffement climatique ou le déboulonnage des statues de personnages historiques controversés – suggérant ainsi plusieurs questions et interprétations.
Artiste, auteur et illustrateur, Clément de Gaulejac est né en 1974 et vit à Montréal depuis le début des années 2000. Ses œuvres ont été exposées à la Galerie UQO, à Vox, centre de l’image contemporaine, à Axenéo7 ainsi qu’au centre des arts actuels Skol. Auteur de quatre ouvrages, Clément de Gaulejac crée des illustrations pour des journaux, revues et maisons d’édition, et produit des affiches pour des mouvements sociaux ou politiques. En 2021, il remporte une bourse de recherche de la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement. Sa pratique esthétique, poétique et politique montre la mécanique parfois conflictuelle, mais nécessaire, du vivre ensemble et du sens commun.
