Julie Favreau, Yann Pocreau et la Société des archives affectives (Véronique La Perrière M. et Fiona Annis) sont les finalistes du concours pour la réalisation d’une œuvre d’art public pour un hommage montréalais à la profession infirmière.
La Ville de Montréal dévoile aujourd’hui les trois finalistes au concours pour une nouvelle œuvre d’art public en hommage à la profession infirmière. Le projet citoyen, initié en 2017 par quatre diplômées de l’école des infirmières de l’hôpital St-Mary’s (Catherine McIninch Murphy, Maureen Fitzgerald, Brenda Noonan Brown, Judith Tisseur Norton), est issu d’une collecte de fonds qui a permis d’amasser plus de 250 000 $. L’œuvre prendra place à la future placette située au croisement de la rue Jeanne-Mance et de l’avenue des Pins.
Ce concours vise la création d’une œuvre sculpturale constituée d’un ou de plusieurs éléments. L’œuvre devra être à échelle humaine et appeler à un temps d’arrêt, en cohérence avec la profession infirmière, l’humanisme qui la caractérise, le lien intime qui relie ces profesionnel.le.s avec les personnes soignées et l’altruisme incarné par la profession.
Le projet lauréat sera annoncé à l’été 2022 et l’œuvre sera installée en 2023.
La Société des archives affectives (Fiona Annis & Véronique La Perrière M) se dédie à la collaboration, la production d’archives affectives et la conservation de savoirs périphériques. Le collectif cherche à favoriser des rencontres entre différentes disciplines, cultures et époques ainsi qu’à créer des ponts avec les générations passées et futures.
Yann Pocreau s’intéresse à la lumière et ses effets sur la trame narrative des images ou des espaces qu’il investit. Il a participé à plusieurs expositions sur la scène nationale et internationale et ses œuvres figurent parmi des collections muséales, corporatives et privées. Il inaugurait en 2021 l’œuvre Leurs effigies au Grand Quai du Port de Montréal. Yann Pocreau est représenté par la Galerie Blouin-Division.
Titulaire d’un baccalauréat de l’UQÀM et d’une maîtrise de l’Université Concordia, Julie Favreau a présenté son travail vidéographique, sculptural et photographique à l’échelle nationale et internationale. Une part importante de ses recherches porte sur le potentiel expressif des gestes et des mouvements, à la croisée de l’histoire, de la psychologie et de l’anthropologie.