Nous avons le plaisir de vous annoncer les noms des finalistes pour les deux œuvres intégrées au projet de construction et de rénovation de l’hôtel de ville de Montréal.
Volet A :
Karilee Fuglem, Shelley Miller et Chih-Chien Wang sont les finalistes pour le volet intérieur.
Volet B :
Chloé Desjardins, Mathieu Lévesque et le duo Cooke-Sasseville sont les finalistes pour le volet extérieur.
Ce concours vise la création de plusieurs œuvres – une installation intérieure et une sculpture extérieure -, qui seront implantées dans deux lieux. La première composante (intérieure) s’intégrera dans les cinq niches de la nouvelle salle multifonction et la seconde composante (extérieure) s’intégrera sur la terrasse de l’hôtel de ville. Les œuvres, à l’échelle humaine, accompagneront l’usager dans son quotidien et les nombreux visiteurs de l’hôtel de ville.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre du projet de construction et de rénovation de l’hôtel de ville de Montréal situé dans l’arrondissement de Ville-Marie. Conformément à la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics du gouvernement du Québec, l’hôtel de ville doit être doté d’œuvre conçue spécifiquement pour ce lieu.
L’annonce des projets lauréats se fera cet automne.
En savoir + sur les artistes finalistes :
Karilee Fuglem : Depuis quelques années son travail a traité de l’espace architectural, de sa lumière et du mouvement de l’air comme partie intégrale d’œuvres sensorielles et indicibles. Elle crée des installations et des sculptures à découvrir doucement, avec des éléments souvent presque invisibles, afin de solliciter un regard aussi physique que pensif.
Shelley Miller : Le processus créatif de Shelley Miller est un travail d’inclusion et de collaboration, elle tient toujours compte de son public ainsi que des usagers d’un espace particulier. Ses créations sont toujours élaborées en tenant compte du style architectural et des matériaux environnants, conférant à chaque réalisation un caractère spécifique au lieu d’exposition.
Chih-Chien Wang : La pratique de Chih-Chien Wang fait appel à la présentation d’objets trouvés et à l’acte de leur cueillette ou de leur recréation. Ce processus enrichit sa compréhension de l’espace de vie et de la diversité culturelle de la ville. Ces préoccupations font aussi écho à sa compréhension des gens, au lieu où il vit et à ses doutes sur la réalité du moi.
Chloé Desjardins : À travers différents corpus de sculptures et d’installations, elle consacre sa pratique à remettre en question le statut des objets usuels et des œuvres d’art. Elle invite le spectateur à revoir certaines idées préconçues à propos des œuvres, des espaces qu’elles habitent et des systèmes qui les soutiennent.
Mathieu Lévesque : Mathieu Lévesque s’intéresse aux constituants élémentaires de la peinture, à la question des limites du tableau, ainsi que sa proximité avec la sculpture et l’architecture. Cet intérêt provient notamment de son expérience de graffeur qui, avant l’université, l’a amené à travailler directement dans des lieux imprévus, hors de l’atelier. Cela le prédispose aujourd’hui à intervenir in situ avec un certain naturel.
Cooke-Sasseville : Les artistes Jean-François Cooke et Pierre Sasseville vivent et travaillent à Québec, où ils sont reconnus pour l’originalité et la pertinence de leurs créations. Au fil des années, ce duo a réalisé plusieurs projets d’envergure, explorant ainsi une multitude de matériaux et une grande variété de techniques. Ils mettent à profit un art marqué d’un humour parfois absurde, tantôt percutant ou cynique, qui emprunte à des thématiques proches de nos préoccupations quotidiennes.