Beaux-arts
Choisir une sous-catégorie

Selectionnez la date de début et de fin de la période désirée

1809
2025

Voir les résultats
Trier
{"title":"Bureau d'Art Public - Ville de Montr\u00e9al | Et pourtant elle tourne","thisUrl":"https:\/\/artpublic.ville.montreal.qc.ca\/oeuvre\/et-pourtant-elle-tourne\/","body_class":"blog wp-theme-artpublic_v2 artpublic adapt jsonStored single-artwork query-off ap-no-toolbar","query_hud":null,"alternate_url":"https:\/\/artpublic.ville.montreal.qc.ca\/en\/oeuvre\/et-pourtant-elle-tourne\/"}
Partager
Partager
Michèle Lapointe

Et pourtant elle tourne

1995
Présentation de l'oeuvre
La bibliothèque de L'Île-Bizard abrite une oeuvre étonnante. "Et pourtant, elle tourne" est une création de Michèle Lapointe et de René Rioux. Les artistes expliquent ainsi leur démarche: « La grande fenêtre de la bibliothèque orientée plein midi donne envie de la franchir pour aller vers le soleil... ou alors... d'utiliser la lumière solaire pour marquer le midi. Ainsi naquit l'idée du cadran solaire. – Passant au travers du toit et dans la structure de l'édifice, le cadran solaire franchit le mur de verre et passe de l'extérieur vers l'intérieur. L'heure se lit donc normalement de l'intérieur et se trouve être ainsi l'heure solaire vraie de la bibliothèque.»


Cette idée paraissait d’autant plus intéressante que, dans un cadran solaire, l’angle du style égale la latitude du lieu, soit 45° 29' à l’Ile-Bizard et que cet angle est justement celui de la pente du toit de la bibliothèque. Cette concordance des angles mena tout naturellement à placer le style dans le prolongement du toit, en une sorte d’ancrage de l’édifice au centre même du cadran solaire. Passant au travers du toit et dans la structure de l’édifice, le cadran solaire franchit le mur de verre et passe de l’extérieur vers l’intérieur. L’heure se lit donc normalement de l’intérieur et se trouve être ainsi l’heure solaire vraie de la bibliothèque.

Suite au 350e anniversaire de la mort de Galilée en 1642, la murale s’inspire de quelques notions d’histoire de la cosmologie. La citation de Galilée qui donne son titre à l’oeuvre nous rappelle que, malgré les apparences, c’est bien la terre qui tourne et se déplace autour du soleil. Tout comme le soleil est un pivot où se rattache la terre, le cadran solaire devient un centre où se rattache la biblothèque.

On y trouve des formes géométriques simples rappelant les théories cosmiques pré-coperniciennes. Et, à la mémoire de Galilée, la distribution des éléments de la murale ne se fait pas selon un arc de cercle, mais selon la trajectoire elliptique du mouvement de la terre.

On peut y voir des comètes, des planètes, des nébuleuses, des franges d’interférences, des mésons, des quarks et … la lumière … qui, d’un point de vue Einsteinien, relativise le temps à l’espace en nous présentant l’heure (le temps) dans la contraction symbolique de l’espace extérieur vers l’intérieur de la bibliothèque.
Michèle Lapointe
Michèle Lapointe est née à Montréal, où elle vit et travaille toujours. D’abord artiste autodidacte, au fil des ans elle suit plusieurs formations, notamment auprès de Detlef Gotzens (gravure sur verre) et Kevin Petrie (transfert d’images). Elle est elle-même enseignante à Espace VERRE depuis 1990. Ses œuvres font partie des collections du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée de la civilisation de Québec et du Musée national des beaux-arts du Québec.

Au milieu des années 1980, Michèle Lapointe réalise ses premières œuvres d’art public. Elle en compte maintenant une quinzaine à son actif, dont la première pièce Comme nos racines (1990), implantée devant l’hôtel de ville de Repentigny.
Prix et distinctions
  • Premier prix du jury, concours Une traversée de l'imaginaire, maison de la culture Marie-Uguay, 2002
  • Finaliste à la Biennale du Grand prix des métiers d'art du Québec, 8e édition, 1996
  • Ordre des arts et des lettres du Québec, 2023
Présentation de l'oeuvre
La bibliothèque de L'Île-Bizard abrite une oeuvre étonnante. "Et pourtant, elle tourne" est une création de Michèle Lapointe et de René Rioux. Les artistes expliquent ainsi leur démarche: « La grande fenêtre de la bibliothèque orientée plein midi donne envie de la franchir pour aller vers le soleil... ou alors... d'utiliser la lumière solaire pour marquer le midi. Ainsi naquit l'idée du cadran solaire. – Passant au travers du toit et dans la structure de l'édifice, le cadran solaire franchit le mur de verre et passe de l'extérieur vers l'intérieur. L'heure se lit donc normalement de l'intérieur et se trouve être ainsi l'heure solaire vraie de la bibliothèque.»


Cette idée paraissait d’autant plus intéressante que, dans un cadran solaire, l’angle du style égale la latitude du lieu, soit 45° 29' à l’Ile-Bizard et que cet angle est justement celui de la pente du toit de la bibliothèque. Cette concordance des angles mena tout naturellement à placer le style dans le prolongement du toit, en une sorte d’ancrage de l’édifice au centre même du cadran solaire. Passant au travers du toit et dans la structure de l’édifice, le cadran solaire franchit le mur de verre et passe de l’extérieur vers l’intérieur. L’heure se lit donc normalement de l’intérieur et se trouve être ainsi l’heure solaire vraie de la bibliothèque.

Suite au 350e anniversaire de la mort de Galilée en 1642, la murale s’inspire de quelques notions d’histoire de la cosmologie. La citation de Galilée qui donne son titre à l’oeuvre nous rappelle que, malgré les apparences, c’est bien la terre qui tourne et se déplace autour du soleil. Tout comme le soleil est un pivot où se rattache la terre, le cadran solaire devient un centre où se rattache la biblothèque.

On y trouve des formes géométriques simples rappelant les théories cosmiques pré-coperniciennes. Et, à la mémoire de Galilée, la distribution des éléments de la murale ne se fait pas selon un arc de cercle, mais selon la trajectoire elliptique du mouvement de la terre.

On peut y voir des comètes, des planètes, des nébuleuses, des franges d’interférences, des mésons, des quarks et … la lumière … qui, d’un point de vue Einsteinien, relativise le temps à l’espace en nous présentant l’heure (le temps) dans la contraction symbolique de l’espace extérieur vers l’intérieur de la bibliothèque.
Michèle Lapointe
Michèle Lapointe est née à Montréal, où elle vit et travaille toujours. D’abord artiste autodidacte, au fil des ans elle suit plusieurs formations, notamment auprès de Detlef Gotzens (gravure sur verre) et Kevin Petrie (transfert d’images). Elle est elle-même enseignante à Espace VERRE depuis 1990. Ses œuvres font partie des collections du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée de la civilisation de Québec et du Musée national des beaux-arts du Québec.

Au milieu des années 1980, Michèle Lapointe réalise ses premières œuvres d’art public. Elle en compte maintenant une quinzaine à son actif, dont la première pièce Comme nos racines (1990), implantée devant l’hôtel de ville de Repentigny.
Prix et distinctions
  • Premier prix du jury, concours Une traversée de l'imaginaire, maison de la culture Marie-Uguay, 2002
  • Finaliste à la Biennale du Grand prix des métiers d'art du Québec, 8e édition, 1996
  • Ordre des arts et des lettres du Québec, 2023
Détails
Variation du titre
Verrière cadran solaire
Catégorie
Arts décoratifs
Sous-catégorie
Verre
Nom de la collection
Intégration à l'architecture
Date de fin de production
1995
Mode d'acquisition
Intégration des arts à l'architecture
Et pourtant elle tourne
Arrondissement
L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève
Bâtiment
Bibliothèque de l'Île-Bizard
Adresse civique
500, montée de l'Église, Montréal, QC, H9C 1G9