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Sylvia Daoust

Monument au frère Marie-Victorin

1951
Présentation de l'oeuvre
Le monument représente le frère Marie-Victorin debout, dans une pose discrète et familière, classique de la statuaire occidentale. Le frère arbore l’attitude du marcheur : le pied droit en avant, comme s’il déambulait tranquillement dans les allées du Jardin botanique. Portant robe et calotte, costume typique des frères des Écoles chrétiennes, il retient de sa main droite la cape qui le recouvre et de l’autre protège une sarracénie pourpre, sa fleur préférée. Sa pose traduit, dans les termes les plus simples, toute une vie de recherche et de travail passionnée pour réaliser l’inventaire et l’étude de la flore québécoise. La sculpteure Sylvia Daoust a exprimé dans ce portrait, réalisé à partir de photographies anciennes, les deux passions dominantes de cet homme : la religion et la botanique. Elle a su saisir dans le bronze une facette importante de la personnalité du frère Marie-Victorin : celle de l’intellectuel qui a contribué de manière déterminante à l’avancement de la recherche scientifique au Québec.
Événements associés
Né à Kingsey Falls, frère Marie-Victorin (1885-1944), de son vrai nom Conrad Kirouac, est le fondateur de l’Institut de botanique de l’Université de Montréal ainsi que du Jardin botanique de Montréal. Ses recherches scientifiques ont notamment porté sur la flore du Québec. En 1920, il publie un premier ouvrage, Croquis laurentiens, qui sera suivi de Flore Laurentienne en 1935. Ce dernier est resté jusqu’à ce jour l’ouvrage de référence sur le sujet, et on le réédite régulièrement. Membre éminent de la communauté scientifique internationale, frère Marie-Victorin a reçu pour l’ensemble de ses recherches floristiques le prix David du Québec en 1923 et en 1931, le prix Gandoger de la Société botanique de France en 1932 et le prix de Coincy de l’Académie des sciences de Paris en 1935.
Sylvia Daoust
Née à Montréal en 1902 et décédée en 2004, Sylvia Daoust est la première femme à s’inscrire à l’École des beaux-arts de Montréal, en 1923. De 1930 à 1943, Daoust enseigne le dessin, l’anatomie, le modelage et la sculpture à l’École des beaux-arts de Québec. De 1943 à 1968, elle travaille en tant que professeure de sculpture sur bois et sur pierre à l’École des beaux-arts de Montréal. Elle s’affirme très tôt comme portraitiste et statuaire, en privilégiant la taille directe sur bois. Tout au long de sa carrière, l’art sacré demeure son principal domaine d’expression. Outre le monument au frère Marie-Victorin, elle compte parmi ses réalisations à Montréal : les statues de Marguerite Bourgeoys et de Marguerite d’Youville à la basilique Notre-Dame, de Jeanne d’Arc à l’oratoire Saint-Joseph et le monument à Édouard Montpetit à l’Université de Montréal.
Prix et distinctions
  • Prix de sculpture au Concours interprovincial Lord Willingdon (alors Gouverneur général du Canada), 1929
  • Médaillée de l'Institut royal d'architecture du Canada., 1961
  • Prix Philippe-Hébert de la Société St-Jean-Baptiste., 1975
  • Médaille d'Or, Hommages du Conseil de la Cité de Dorval., 1975
  • Le Mérite diocésain Monseigneur Ignace-Bourget., 1983
Présentation de l'oeuvre
Le monument représente le frère Marie-Victorin debout, dans une pose discrète et familière, classique de la statuaire occidentale. Le frère arbore l’attitude du marcheur : le pied droit en avant, comme s’il déambulait tranquillement dans les allées du Jardin botanique. Portant robe et calotte, costume typique des frères des Écoles chrétiennes, il retient de sa main droite la cape qui le recouvre et de l’autre protège une sarracénie pourpre, sa fleur préférée. Sa pose traduit, dans les termes les plus simples, toute une vie de recherche et de travail passionnée pour réaliser l’inventaire et l’étude de la flore québécoise. La sculpteure Sylvia Daoust a exprimé dans ce portrait, réalisé à partir de photographies anciennes, les deux passions dominantes de cet homme : la religion et la botanique. Elle a su saisir dans le bronze une facette importante de la personnalité du frère Marie-Victorin : celle de l’intellectuel qui a contribué de manière déterminante à l’avancement de la recherche scientifique au Québec.
Événements associés
Né à Kingsey Falls, frère Marie-Victorin (1885-1944), de son vrai nom Conrad Kirouac, est le fondateur de l’Institut de botanique de l’Université de Montréal ainsi que du Jardin botanique de Montréal. Ses recherches scientifiques ont notamment porté sur la flore du Québec. En 1920, il publie un premier ouvrage, Croquis laurentiens, qui sera suivi de Flore Laurentienne en 1935. Ce dernier est resté jusqu’à ce jour l’ouvrage de référence sur le sujet, et on le réédite régulièrement. Membre éminent de la communauté scientifique internationale, frère Marie-Victorin a reçu pour l’ensemble de ses recherches floristiques le prix David du Québec en 1923 et en 1931, le prix Gandoger de la Société botanique de France en 1932 et le prix de Coincy de l’Académie des sciences de Paris en 1935.
Sylvia Daoust
Née à Montréal en 1902 et décédée en 2004, Sylvia Daoust est la première femme à s’inscrire à l’École des beaux-arts de Montréal, en 1923. De 1930 à 1943, Daoust enseigne le dessin, l’anatomie, le modelage et la sculpture à l’École des beaux-arts de Québec. De 1943 à 1968, elle travaille en tant que professeure de sculpture sur bois et sur pierre à l’École des beaux-arts de Montréal. Elle s’affirme très tôt comme portraitiste et statuaire, en privilégiant la taille directe sur bois. Tout au long de sa carrière, l’art sacré demeure son principal domaine d’expression. Outre le monument au frère Marie-Victorin, elle compte parmi ses réalisations à Montréal : les statues de Marguerite Bourgeoys et de Marguerite d’Youville à la basilique Notre-Dame, de Jeanne d’Arc à l’oratoire Saint-Joseph et le monument à Édouard Montpetit à l’Université de Montréal.
Prix et distinctions
  • Prix de sculpture au Concours interprovincial Lord Willingdon (alors Gouverneur général du Canada), 1929
  • Médaillée de l'Institut royal d'architecture du Canada., 1961
  • Prix Philippe-Hébert de la Société St-Jean-Baptiste., 1975
  • Médaille d'Or, Hommages du Conseil de la Cité de Dorval., 1975
  • Le Mérite diocésain Monseigneur Ignace-Bourget., 1983
Détails
Catégorie
Beaux-arts
Sous-catégorie
Sculpture
Nom de la collection
Art public
Date de fin de production
1951
Mode d'acquisition
Don
Date d'accession
1 janvier 1954
Technique(s)
Bronze coulé
Matériaux
Bronze; granit
Dimensions générales
295 x 140 x 140 cm
Fabricants
  • Roman Bronze Works
  • Savard, Jean
Monument au frère Marie-Victorin
Arrondissement
Rosemont–La Petite-Patrie
Bâtiment
Jardin botanique
Adresse civique
4101, rue Sherbrooke Est, Montréal, Québec, H1X 2B2