Roseline Granet
Le grand Jean-Paul
2003
Présentation de l'oeuvre
La sculpture à l’effigie de l’artiste Jean-Paul Riopelle est installée dans la partie sud de la place qui porte son nom, près de la rue Saint-Antoine Ouest. Bien qu’elle représente l’artiste à l’âge où il a réalisé La Joute, soit vers 45-47 ans, l’œuvre n’entretient pas de relation visuelle avec l’imposante fontaine implantée dans la partie nord de la place.Il s’agit d’un portrait en ronde-bosse réalisé en bronze. Riopelle y apparaît grandeur nature, le visage tourné vers sa droite. Du même côté, sa main est appuyée sur sa hanche et son pied est légèrement avancé. La surface de l’œuvre est granuleuse et il s’en dégage une impression de mouvement.
Dans cette œuvre, Roseline Granet a voulu rendre un dernier hommage à son grand ami. En 1997, elle avait déjà exposé une série de sculptures représentant Riopelle dans des poses du quotidien.
Événements associés
Jean-Paul Riopelle est né à Montréal le 7 octobre 1923. Élève de Paul-Émile Borduas pendant ses études à l’École du meuble, il devient par la suite membre du groupe des Automatistes. En 1948, il est l’un des signataires du Refus global, un manifeste artistique critique des valeurs dominantes dans la société québécoise de l’époque. À compter de 1949, Riopelle s’installe à Paris, où il côtoie les surréalistes et remporte un succès important. Il ne revient au Québec qu’en 1990. Grand officier de l’Ordre national du Québec et compagnon de l’Ordre du Canada, il décède le 12 mars 2002, à Saint-Antoine-de-l’Isle-aux-Grues. À deux reprises, il aura représenté le Canada à la Biennale de Venise.
Roseline Granet
Née à Paris, Roseline Granet étudie la peinture et le dessin, en 1954, à l’Art Students League de New York, puis de 1956 à 1959, elle fréquente l’atelier du sculpteur Ossip Zadkine à Paris. En 1960, Granet met sur pied, avec Gilbert Clémenti, la Fonderie Clémenti à Meudon. En 1974, elle expose pour la première fois à la galerie Darthea Speyer à Paris. L’artiste compte à son actif plusieurs œuvres importantes, dont une représentation de l’écrivain Jean-Paul Sartre à Paris, commandée par le gouvernement français, et un Monument aux droits de l’homme, commandé par la Ville de Meudon. Granet s’est toujours intéressée à la représentation figurative.
Présentation de l'oeuvre
La sculpture à l’effigie de l’artiste Jean-Paul Riopelle est installée dans la partie sud de la place qui porte son nom, près de la rue Saint-Antoine Ouest. Bien qu’elle représente l’artiste à l’âge où il a réalisé La Joute, soit vers 45-47 ans, l’œuvre n’entretient pas de relation visuelle avec l’imposante fontaine implantée dans la partie nord de la place.Il s’agit d’un portrait en ronde-bosse réalisé en bronze. Riopelle y apparaît grandeur nature, le visage tourné vers sa droite. Du même côté, sa main est appuyée sur sa hanche et son pied est légèrement avancé. La surface de l’œuvre est granuleuse et il s’en dégage une impression de mouvement.
Dans cette œuvre, Roseline Granet a voulu rendre un dernier hommage à son grand ami. En 1997, elle avait déjà exposé une série de sculptures représentant Riopelle dans des poses du quotidien.
Événements associés
Jean-Paul Riopelle est né à Montréal le 7 octobre 1923. Élève de Paul-Émile Borduas pendant ses études à l’École du meuble, il devient par la suite membre du groupe des Automatistes. En 1948, il est l’un des signataires du Refus global, un manifeste artistique critique des valeurs dominantes dans la société québécoise de l’époque. À compter de 1949, Riopelle s’installe à Paris, où il côtoie les surréalistes et remporte un succès important. Il ne revient au Québec qu’en 1990. Grand officier de l’Ordre national du Québec et compagnon de l’Ordre du Canada, il décède le 12 mars 2002, à Saint-Antoine-de-l’Isle-aux-Grues. À deux reprises, il aura représenté le Canada à la Biennale de Venise.
Roseline Granet
Née à Paris, Roseline Granet étudie la peinture et le dessin, en 1954, à l’Art Students League de New York, puis de 1956 à 1959, elle fréquente l’atelier du sculpteur Ossip Zadkine à Paris. En 1960, Granet met sur pied, avec Gilbert Clémenti, la Fonderie Clémenti à Meudon. En 1974, elle expose pour la première fois à la galerie Darthea Speyer à Paris. L’artiste compte à son actif plusieurs œuvres importantes, dont une représentation de l’écrivain Jean-Paul Sartre à Paris, commandée par le gouvernement français, et un Monument aux droits de l’homme, commandé par la Ville de Meudon. Granet s’est toujours intéressée à la représentation figurative.