George William Hill
Le lion de Belfort
1897
Présentation de l'oeuvre
Il s’agit d’un monument-fontaine en granit rosé composé d’un piédestal et d’un lion allongé à son sommet. Sur le piédestal se trouvent des écussons gravés célébrant des événements, des inventions et des individus qui ont marqué le règne de la reine Victoria : la première exposition universelle, le téléphone, la lumière électrique, Dickens, Darwin, etc. Une fontaine à boire est également encastrée dans le piédestal; la fontaine actuelle a été reconstituée en 2009 sur le modèle de la fontaine d’origine.Le lion symbolise la force et le protectorat britannique. Il s’agit d’une copie, à l’échelle d’environ 1/10, du Lion de Belfort du sculpteur français Auguste Bartholdi. L'œuvre originale surplombe la citadelle de Belfort et mesure 22 m de long et 11 m de haut. Réalisée entre 1875 et 1880, elle est taillée à même le rocher de grès rouge du site. Le lion de Montréal constitue la première commande publique de George William Hill. Le piédestal a été dessiné par l’architecte Robert Findlay.
Événements associés
Offerte à la Ville de Montréal par la Sun Life Insurance Company à l’occasion du jubilé de diamant de la reine Victoria, l’œuvre est initialement installée au square Dorchester, près du boulevard René-Lévesque. En 1953, elle doit cependant faire place au Monument à Sir Wilfrid Laurier et est déplacée à l’intérieur du square Dorchester, en face de l’édifice Sun Life, en bordure de la rue Metcalfe.
Le règne de la reine Victoria dura près de 63 ans et demeure le plus long de l’histoire du Royaume-Uni. Il fut marqué par une grande expansion de l’Empire britannique et la révolution industrielle. Ce règne est aussi appelé « ère victorienne ».
George William Hill
George William Hill est né à Shipton dans les Cantons-de-l’Est, en 1861. Il apprend à tailler le marbre à sa sortie du collège, au sein de l’entreprise de son père. Entre 1889 et 1894, il quitte le Québec pour étudier la sculpture à Paris, à l’École nationale des beaux-arts et à l’académie Julian. De retour à Montréal, il ouvre un atelier et collabore avec l’architecte Robert Findlay et les frères Edward et William S. Maxwell. Reconnu pour ses monuments publics et ses mémoriaux de guerre, il est aujourd’hui considéré comme l’un des sculpteurs canadiens les plus importants du tournant du XXe siècle. Le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée du Québec et le Musée des beaux-arts de Montréal conservent de ses œuvres.
Présentation de l'oeuvre
Il s’agit d’un monument-fontaine en granit rosé composé d’un piédestal et d’un lion allongé à son sommet. Sur le piédestal se trouvent des écussons gravés célébrant des événements, des inventions et des individus qui ont marqué le règne de la reine Victoria : la première exposition universelle, le téléphone, la lumière électrique, Dickens, Darwin, etc. Une fontaine à boire est également encastrée dans le piédestal; la fontaine actuelle a été reconstituée en 2009 sur le modèle de la fontaine d’origine.Le lion symbolise la force et le protectorat britannique. Il s’agit d’une copie, à l’échelle d’environ 1/10, du Lion de Belfort du sculpteur français Auguste Bartholdi. L'œuvre originale surplombe la citadelle de Belfort et mesure 22 m de long et 11 m de haut. Réalisée entre 1875 et 1880, elle est taillée à même le rocher de grès rouge du site. Le lion de Montréal constitue la première commande publique de George William Hill. Le piédestal a été dessiné par l’architecte Robert Findlay.
Événements associés
Offerte à la Ville de Montréal par la Sun Life Insurance Company à l’occasion du jubilé de diamant de la reine Victoria, l’œuvre est initialement installée au square Dorchester, près du boulevard René-Lévesque. En 1953, elle doit cependant faire place au Monument à Sir Wilfrid Laurier et est déplacée à l’intérieur du square Dorchester, en face de l’édifice Sun Life, en bordure de la rue Metcalfe.
Le règne de la reine Victoria dura près de 63 ans et demeure le plus long de l’histoire du Royaume-Uni. Il fut marqué par une grande expansion de l’Empire britannique et la révolution industrielle. Ce règne est aussi appelé « ère victorienne ».
George William Hill
George William Hill est né à Shipton dans les Cantons-de-l’Est, en 1861. Il apprend à tailler le marbre à sa sortie du collège, au sein de l’entreprise de son père. Entre 1889 et 1894, il quitte le Québec pour étudier la sculpture à Paris, à l’École nationale des beaux-arts et à l’académie Julian. De retour à Montréal, il ouvre un atelier et collabore avec l’architecte Robert Findlay et les frères Edward et William S. Maxwell. Reconnu pour ses monuments publics et ses mémoriaux de guerre, il est aujourd’hui considéré comme l’un des sculpteurs canadiens les plus importants du tournant du XXe siècle. Le Musée des beaux-arts du Canada, le Musée du Québec et le Musée des beaux-arts de Montréal conservent de ses œuvres.