La Société des archives affectives
L'étreinte des temps
2018
crédit photo: Guy L'Heureux, 2018
Présentation de l'oeuvre
Conçue par la Société des archives affectives, en collaboration avec Nadia Myre et Malaka Ackaoui de WAA, L’étreinte des temps a la forme d’un saule pleureur, arbre majestueux et romantique qui symbolise la confluence, la protection et le rassemblement. Avec ses branches qui descendent jusqu’au sol, l’arbre représente une étreinte, voire un entrecroisement de cultures, de connaissances et d’époques qui se sont succédé sur le mont Royal. Des tiges de bronze (ayant la forme exacte des branches de saule utilisées) forment le tronc de l’arbre, à l’intérieur duquel le visiteur peut pénétrer. Le lien naturel et humain est donc au cœur de ce projet.
Événements associés
À l’été 2015, le Bureau d’art public tenait à l’intention des artistes professionnels en arts visuels un concours par avis public portant sur la conception et la réalisation d’une œuvre pour le parc Tiohtià:ke Otsira’kéhne. Ce parc est compris dans le projet d’aménagement du chemin de ceinture du mont Royal qui est financé par l’Entente 2012-2015 sur le développement culturel de Montréal.
L’œuvre, intitulée L’étreinte des temps, a été réalisée en vertu de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics du gouvernement du Québec.
La Société des archives affectives
La Société des archives affectives est une entité vouée à la collaboration artistique, à la production d’archives affectives et à la conservation de savoirs périphériques. À l’image d’un rhizome, où chaque chemin se rassemble et se divise dans un continuel processus de transformation, la Société s’ouvre sur l’expérimentation et les rencontres. Elle est animée par la création, le collectionnement et le sauvetage de ce qui est sous le joug de la disparition ou à la périphérie des consciences. Projet d’exploration romantique et conceptuelle imaginé par les deux membres fondatrices, Fiona Annis et Véronique La Perrière M, le collectif arpente depuis 2010 le territoire de la recherche-création en arts visuels.
