Michel De Broin
Révolutions
2003
Présentation de l'oeuvre
Révolutions synthétise des références visuelles spécifiques du quartier. À la référence évidente aux typiques escaliers extérieurs montréalais s’ajoutent l’escalier de la station de métro qui se trouve sous l’œuvre, les structures de métal du pont Jacques-Cartier et les manèges du parc d’attractions La Ronde situés à proximité. La sculpture d’aluminium évoque par ailleurs des symboles universels comme ceux du recyclage (anneau de Möbius) et de l’infini, de même que l’histoire de l’art à travers l’œuvre Monument à la IIIe Internationale de Vladimir Tatline.En multipliant les références, l’escalier noué se pose comme une énigme dans le lieu. L’œuvre est un passage de l’utile à l’inutile, du réel au poétique, du banal au sublime. C’est une « révolution » dans le sens d’un mouvement cyclique et continu qui tourne sur lui-même.
L’artiste, qui intervient fréquemment dans l’espace public montréalais par ses œuvres permanentes et temporaires, laisse généralement poindre un sens politique par la métaphore. Dialoguant ici avec les deux sens du mot « révolution », l’œuvre peut être comprise comme un parti pris pour le changement dans la continuité plutôt que dans la rupture. Pour de Broin, « l’escalier fait penser à ce qui revient sans se répéter, transformé dans son cycle. Chacun peut se projeter dans cet espace courbe et entrer dans le jeu des révolutions » (2003).
Événements associés
L’œuvre Révolutions couronne le projet de transformation du parc Maisonneuve-Cartier par le Service des parcs, jardins et espaces verts effectué, en 2000, à la suite de la construction par la Société de transport de Montréal d'un nouvel édicule de métro pour la station Papineau.
Michel De Broin
Michel de Broin détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia (1995) et une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (1997). De Broin explore, dans sa production, les interfaces entre les systèmes technologiques, biologiques et physiques. En construisant des relations imprévues entre déchets, productivité, consommation et risque, il remet en question la valeur d’usage et les associations d’objets et de symboles familiers. Son travail a été exposé au Québec, au Canada et en Europe. Plusieurs musées et collections publiques ont fait l’acquisition de ses œuvres, notamment le Musée des beaux-arts du Canada, l’Art Gallery of Ontario, le Musée des beaux-arts de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec et la Ville de Montréal. Il a réalisé plusieurs œuvres d’art public, dont Dendrites (Montréal, 2017), Interlude (Québec, 2016), Bloom (Calgary, 2015), Possibilities (Mississauga, 2012), Interlace (Changwong, 2012), Majestic (Nouvelle-Orléans, 2011), L’Arc (Montréal, 2009) et Révolutions (Montréal, 2003). En 2007, il a remporté le Sobey Art Award. Il est représenté par Blouin Division à Montréal.
Prix et distinctions
- Le Prix Sobey Art, 2007
- Le Prix Reconnaissance UQAM, 2006
- Le prix Québec-Capitale, fondation Découverte, 1998
- lauréat/lauréate, Prix Pierre-Ayot, 2002
- Prix Graff, 2006
Présentation de l'oeuvre
Révolutions synthétise des références visuelles spécifiques du quartier. À la référence évidente aux typiques escaliers extérieurs montréalais s’ajoutent l’escalier de la station de métro qui se trouve sous l’œuvre, les structures de métal du pont Jacques-Cartier et les manèges du parc d’attractions La Ronde situés à proximité. La sculpture d’aluminium évoque par ailleurs des symboles universels comme ceux du recyclage (anneau de Möbius) et de l’infini, de même que l’histoire de l’art à travers l’œuvre Monument à la IIIe Internationale de Vladimir Tatline.En multipliant les références, l’escalier noué se pose comme une énigme dans le lieu. L’œuvre est un passage de l’utile à l’inutile, du réel au poétique, du banal au sublime. C’est une « révolution » dans le sens d’un mouvement cyclique et continu qui tourne sur lui-même.
L’artiste, qui intervient fréquemment dans l’espace public montréalais par ses œuvres permanentes et temporaires, laisse généralement poindre un sens politique par la métaphore. Dialoguant ici avec les deux sens du mot « révolution », l’œuvre peut être comprise comme un parti pris pour le changement dans la continuité plutôt que dans la rupture. Pour de Broin, « l’escalier fait penser à ce qui revient sans se répéter, transformé dans son cycle. Chacun peut se projeter dans cet espace courbe et entrer dans le jeu des révolutions » (2003).
Événements associés
L’œuvre Révolutions couronne le projet de transformation du parc Maisonneuve-Cartier par le Service des parcs, jardins et espaces verts effectué, en 2000, à la suite de la construction par la Société de transport de Montréal d'un nouvel édicule de métro pour la station Papineau.
Michel De Broin
Michel de Broin détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia (1995) et une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (1997). De Broin explore, dans sa production, les interfaces entre les systèmes technologiques, biologiques et physiques. En construisant des relations imprévues entre déchets, productivité, consommation et risque, il remet en question la valeur d’usage et les associations d’objets et de symboles familiers. Son travail a été exposé au Québec, au Canada et en Europe. Plusieurs musées et collections publiques ont fait l’acquisition de ses œuvres, notamment le Musée des beaux-arts du Canada, l’Art Gallery of Ontario, le Musée des beaux-arts de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec et la Ville de Montréal. Il a réalisé plusieurs œuvres d’art public, dont Dendrites (Montréal, 2017), Interlude (Québec, 2016), Bloom (Calgary, 2015), Possibilities (Mississauga, 2012), Interlace (Changwong, 2012), Majestic (Nouvelle-Orléans, 2011), L’Arc (Montréal, 2009) et Révolutions (Montréal, 2003). En 2007, il a remporté le Sobey Art Award. Il est représenté par Blouin Division à Montréal.
Prix et distinctions
- Le Prix Sobey Art, 2007
- Le Prix Reconnaissance UQAM, 2006
- Le prix Québec-Capitale, fondation Découverte, 1998
- lauréat/lauréate, Prix Pierre-Ayot, 2002
- Prix Graff, 2006