Louise Viger
Une architecture d'air
2015
Présentation de l'oeuvre
Installée sur un socle cylindrique de béton, la sculpture déploie, en torsion circulaire, les pans graphiques d’une robe de mariée monumentale. Cette composition allégorique, composée de feuilles d’acier ajourées, est arrimée à un axe central tubulaire, couronné d’une forme géométrique évoquant un petit corsage rouge.Située à l’entrée de l’esplanade du parc Hector Prud’homme, la sculpture agit comme point de repère sur la rue Saint-Hubert. Les effets lumineux qui s’échappent de la silhouette souveraine lui confèrent une certaine théâtralité : les ombres s’allongent au sol sous la lumière naturelle du jour, tandis que la lumière artificielle du soir, éclairant le plan rouge du corsage, accentue son statut de phare au cœur de la promenade.
L’aspect narratif d’Une architecture d’air est induit par l'artiste, à la fois par la notion de contraste qu’elle convoque et un dispositif métaphorique permettant de déceler plusieurs niveaux de lecture. Ainsi, la froideur et la rigidité du matériau sont mises au service d’un objet caractérisé par sa fluidité et sa légèreté. Le motif du damier, contenu dans le treillis métallique, pour sa part, évoquerait le tissu urbain ou la configuration perpendiculaire des rues de Montréal.
De plus, Louise Viger enrichit l’œuvre d’une dimension historique en créant un pont entre l’activité actuelle du quartier et l’histoire de la « Plaza Saint-Hubert », dont le caractère hétéroclite a traversé les âges. En évoquant son folklore, l’artiste préserve la mémoire d’une artère métissée semblant résister à une certaine modernité.
« Sous le titre Une architecture d’air s’inscrit une gamme d’observations qui interpellent tout à la fois la physionomie du lieu, l’abondance des robes de mariée en vitrine sur la Plaza Saint-Hubert et l’essentielle vitalité des bâtisseurs, d’où se dégagerait une force diagonale (du passé et du futur conjugués,- H. ARENDT) – métaphore parfaite pour une communauté, ici, une Plaza, un quartier, une place, une ville – qui n’est autre que l’obstination du projet de durer. Telle serait l’infinie ressource de l’humain. »
– L. VIGER
Événements associés
En vertu du Plan de développement durable de la collectivité montréalaise 2010-2015, le concours d’art public, lancé en 2014, avait pour but de personnaliser et de dynamiser un secteur de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, complétant ainsi le réaménagement de la place Hector Prud’homme sise au cœur de la rue Saint-Hubert.
Louise Viger
Louise Viger vit et travaille à Montréal. Elle détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval (1978) ainsi qu’une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia (1986). Depuis 1980, l’artiste a réalisé plusieurs œuvres sculpturales d’art public et de nombreuses installations dans lesquelles elle lie poésie, musique et danse aux arts visuels. De plus, elle a participé à plusieurs expositions au Canada et aux États-Unis, dont une au Musée d’art contemporain de Montréal en 2000. La démarche de l’artiste a été citée dans d’importants ouvrages d’histoire de l’art au Québec.
Prix et distinctions
- Bourse Volet production, Conseil des arts du Canada, 2012
- Bourse A, Conseil des arts et lettres du Québec, 2008
- Bourse A, Conseil des arts et des lettre du Québec, 2004
- Bourse A, Conseil des arts et des lettre du Québec, 2002
- Bourse A, Conseil des arts et des lettre du Québec, 1999
- Bourse B, Conseil des arts et des lettres du Québec, 1991
- Bourse de projet, Conseil des arts du Canada, 1990
Présentation de l'oeuvre
Installée sur un socle cylindrique de béton, la sculpture déploie, en torsion circulaire, les pans graphiques d’une robe de mariée monumentale. Cette composition allégorique, composée de feuilles d’acier ajourées, est arrimée à un axe central tubulaire, couronné d’une forme géométrique évoquant un petit corsage rouge.Située à l’entrée de l’esplanade du parc Hector Prud’homme, la sculpture agit comme point de repère sur la rue Saint-Hubert. Les effets lumineux qui s’échappent de la silhouette souveraine lui confèrent une certaine théâtralité : les ombres s’allongent au sol sous la lumière naturelle du jour, tandis que la lumière artificielle du soir, éclairant le plan rouge du corsage, accentue son statut de phare au cœur de la promenade.
L’aspect narratif d’Une architecture d’air est induit par l'artiste, à la fois par la notion de contraste qu’elle convoque et un dispositif métaphorique permettant de déceler plusieurs niveaux de lecture. Ainsi, la froideur et la rigidité du matériau sont mises au service d’un objet caractérisé par sa fluidité et sa légèreté. Le motif du damier, contenu dans le treillis métallique, pour sa part, évoquerait le tissu urbain ou la configuration perpendiculaire des rues de Montréal.
De plus, Louise Viger enrichit l’œuvre d’une dimension historique en créant un pont entre l’activité actuelle du quartier et l’histoire de la « Plaza Saint-Hubert », dont le caractère hétéroclite a traversé les âges. En évoquant son folklore, l’artiste préserve la mémoire d’une artère métissée semblant résister à une certaine modernité.
« Sous le titre Une architecture d’air s’inscrit une gamme d’observations qui interpellent tout à la fois la physionomie du lieu, l’abondance des robes de mariée en vitrine sur la Plaza Saint-Hubert et l’essentielle vitalité des bâtisseurs, d’où se dégagerait une force diagonale (du passé et du futur conjugués,- H. ARENDT) – métaphore parfaite pour une communauté, ici, une Plaza, un quartier, une place, une ville – qui n’est autre que l’obstination du projet de durer. Telle serait l’infinie ressource de l’humain. »
– L. VIGER
Événements associés
En vertu du Plan de développement durable de la collectivité montréalaise 2010-2015, le concours d’art public, lancé en 2014, avait pour but de personnaliser et de dynamiser un secteur de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, complétant ainsi le réaménagement de la place Hector Prud’homme sise au cœur de la rue Saint-Hubert.
Louise Viger
Louise Viger vit et travaille à Montréal. Elle détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval (1978) ainsi qu’une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia (1986). Depuis 1980, l’artiste a réalisé plusieurs œuvres sculpturales d’art public et de nombreuses installations dans lesquelles elle lie poésie, musique et danse aux arts visuels. De plus, elle a participé à plusieurs expositions au Canada et aux États-Unis, dont une au Musée d’art contemporain de Montréal en 2000. La démarche de l’artiste a été citée dans d’importants ouvrages d’histoire de l’art au Québec.
Prix et distinctions
- Bourse Volet production, Conseil des arts du Canada, 2012
- Bourse A, Conseil des arts et lettres du Québec, 2008
- Bourse A, Conseil des arts et des lettre du Québec, 2004
- Bourse A, Conseil des arts et des lettre du Québec, 2002
- Bourse A, Conseil des arts et des lettre du Québec, 1999
- Bourse B, Conseil des arts et des lettres du Québec, 1991
- Bourse de projet, Conseil des arts du Canada, 1990