Robert Roussil
Girafes
1966
Présentation de l'oeuvre
Girafes est une sculpture en acier de 11,8 mètres de haut dont la forme rappelle un groupe de quatre girafes.L’œuvre est formée de tiges d’acier utilisées comme armature en construction. La simplicité et la banalité de ce matériau contrastent avec l’étonnante complexité de la composition. Le trajet de ces tiges dessine des cercles brisés et courbes, éléments récurrents dans le travail de l’artiste, de manière à transformer l’apparente rigidité du matériau en une sculpture d’une très grande transparence et légèreté.
Ces tiges créent en outre un volume et produisent un effet d’unité de sorte que c’est finalement la métamorphose du matériau qui retient le regard et devient le sujet de l’œuvre. L’artiste conçoit le travail de sculpteur de manière similaire : « Il faut détruire les choses dans un sens pour reprendre son équilibre . »
Événements associés
L’œuvre a été commandée en 1966 par la Compagnie canadienne de l’Exposition universelle de 1967 pour orner la place du Jardin des étoiles durant l’événement. Un bris de l’œuvre pousse l’artiste et les organisateurs de l’Expo 67 à ne pas la présenter au cours de l’événement. En 1971, après sa restauration par l’artiste, l’œuvre sera finalement installée à la place de la Russie sur l’île Notre-Dame, puis déménagée, en 1974, à son emplacement actuel.
Robert Roussil
Ancien militaire, Robert Roussil (Montréal 1925 – Tourettes-sur-Loup 2013) reçoit sa formation artistique à l’école d’arts décoratifs et de design du Musée des beaux-arts de Montréal (1945-1946). Depuis, ses sculptures de bois, sphères habitables et structures monumentales à conception modulaire remettent en question, parfois de manière controversée, la fonction des espaces publics et privés.
Roussil a participé à plusieurs symposiums en Yougoslavie, à Montréal et à Grenoble et a réalisé de nombreux projets d’art public d’envergure au Québec et à l’étranger, dont l’aménagement d’un parc de sculptures sur le toit d'une usine d'épuration des eaux usées à Saint-Laurent-du-Var, France.
Roussil a participé à plusieurs symposiums en Yougoslavie, à Montréal et à Grenoble et a réalisé de nombreux projets d’art public d’envergure au Québec et à l’étranger, dont l’aménagement d’un parc de sculptures sur le toit d'une usine d'épuration des eaux usées à Saint-Laurent-du-Var, France.
Présentation de l'oeuvre
Girafes est une sculpture en acier de 11,8 mètres de haut dont la forme rappelle un groupe de quatre girafes.L’œuvre est formée de tiges d’acier utilisées comme armature en construction. La simplicité et la banalité de ce matériau contrastent avec l’étonnante complexité de la composition. Le trajet de ces tiges dessine des cercles brisés et courbes, éléments récurrents dans le travail de l’artiste, de manière à transformer l’apparente rigidité du matériau en une sculpture d’une très grande transparence et légèreté.
Ces tiges créent en outre un volume et produisent un effet d’unité de sorte que c’est finalement la métamorphose du matériau qui retient le regard et devient le sujet de l’œuvre. L’artiste conçoit le travail de sculpteur de manière similaire : « Il faut détruire les choses dans un sens pour reprendre son équilibre . »
Événements associés
L’œuvre a été commandée en 1966 par la Compagnie canadienne de l’Exposition universelle de 1967 pour orner la place du Jardin des étoiles durant l’événement. Un bris de l’œuvre pousse l’artiste et les organisateurs de l’Expo 67 à ne pas la présenter au cours de l’événement. En 1971, après sa restauration par l’artiste, l’œuvre sera finalement installée à la place de la Russie sur l’île Notre-Dame, puis déménagée, en 1974, à son emplacement actuel.
Robert Roussil
Ancien militaire, Robert Roussil (Montréal 1925 – Tourettes-sur-Loup 2013) reçoit sa formation artistique à l’école d’arts décoratifs et de design du Musée des beaux-arts de Montréal (1945-1946). Depuis, ses sculptures de bois, sphères habitables et structures monumentales à conception modulaire remettent en question, parfois de manière controversée, la fonction des espaces publics et privés.
Roussil a participé à plusieurs symposiums en Yougoslavie, à Montréal et à Grenoble et a réalisé de nombreux projets d’art public d’envergure au Québec et à l’étranger, dont l’aménagement d’un parc de sculptures sur le toit d'une usine d'épuration des eaux usées à Saint-Laurent-du-Var, France.
Roussil a participé à plusieurs symposiums en Yougoslavie, à Montréal et à Grenoble et a réalisé de nombreux projets d’art public d’envergure au Québec et à l’étranger, dont l’aménagement d’un parc de sculptures sur le toit d'une usine d'épuration des eaux usées à Saint-Laurent-du-Var, France.