Pierre Granche
Hommage aux travailleurs
1973
Présentation de l'oeuvre
Située à l’intersection des boulevards Henri-Bourassa et Léger, l’œuvre se présente comme une sculpture abstraite de béton peint en blanc. Elle est composée de deux éléments dont le premier consiste en une colonne de cinq polyèdres superposés. Ceux-ci sont composés de plans concaves et convexes dont trois présentent des ouvertures carrées au centre. Le deuxième élément, un volume semblable se situant entre le cube et l'octaèdre, dont un des plans est concave, est disposé à côté de la colonne.Dans ses premières œuvres, tel qu’on peut l’observer dans Hommage aux travailleurs, l’artiste s’est intéressé aux systèmes modulaires et aux emboîtements. « Faire ressentir la sensualité des formes, l’intelligence des emboîtements et des systèmes sous-jacents m’apparaissait comme un moyen d’établir une communication de base avec le spectateur ou le collaborateur. J’imaginais ceux-ci curieux, capables d’expérimentation et d’adaptation à de nouveaux langages morphologiques.1 »
1. Pierre Granche cité dans SAINT-PIERRE, Gaston, « Pierre Granche, Entrevue », Espace sculpture, No 42, 1997-1998, p. 21-22.
Événements associés
Comme son titre l’indique, l’œuvre rend hommage aux travailleurs.
Pierre Granche
Né à Montréal en 1948 et décédé en 1997, le sculpteur Pierre Granche étudie à l’École des beaux-arts de Montréal, puis à l’Université de Vincennes, à Paris. Pendant plus de 20 ans, il enseigne à l’Université de Montréal, au département des arts plastiques qu’il a contribué à fonder. Au cours de sa carrière, il réalise de nombreuses œuvres d’art public, dont Comme si le temps… de la rue (1992), commandée à l’occasion du déménagement du Musée d’art contemporain de Montréal rue Sainte-Catherine Ouest, et Système (1979-1982), déployée à la station de métro Namur. On lui doit également le Mémorial du Canada à Green Park, à Londres.