Diplômée en histoire de l’art et en arts visuels, Catherine Bolduc expose depuis 1997 des œuvres fantasmagoriques composées de sculptures, d’installations et de dessins. Exploratrice de nouveaux territoires, imaginaires et réels, elle puise tant dans la littérature que dans ses longs séjours en Allemagne, au Japon, en Chine, en Irlande et en Turquie. Au Québec, son travail a été présenté au Musée national des beaux-arts du Québec, à la Galerie de l’UQAM et à la Maison des arts de Laval. À l’étranger, on a pu voir ses pièces à la galerie Toni Tapiès (Barcelone), à GASP (Boston) et au Künstlerhaus Bethanien (Berlin). Elle a réalisé diverses interventions en art public, dont en 2007 Le bout du monde, au parc Jean-Drapeau. Cette œuvre était constituée d’une porte couchée et ancrée au sol d’où l’on entendait la musique de Love Story. En regardant dans l’œil de bœuf de la porte, on pouvait y voir un ciel étoilé, un monde merveilleux suggéré sous nos pieds. Tout comme dans Les anges domestiques, cette pièce utilise la porte, et l’artiste la déplace vers le fabuleux.