Raoul Hunter
Monument à Émilie Gamelin
1999
Présentation de l'oeuvre
La statue de mère Émilie Gamelin s’avère une représentation fidèle de la religieuse. Elle loge dans l’édicule de la station de métro Berri-UQAM, à l’endroit même où est située la place qui porte aujourd’hui son nom. L’artiste Raoul Hunter s’est inspiré du seul portrait peint, authentique et connu de mère Gamelin, conservé à la maison-mère de la communauté des sœurs de la Providence à Montréal. Elle avait elle-même posé, en 1843, pour l’artiste Vital Desrochers. Vêtue du costume de sa communauté, la sculpture en ronde-bosse de Hunter la représente en pleine action, portant à son bras un panier de vivres destiné à soulager la faim et la misère des oubliés de son temps. Le mouvement accentué de sa démarche rappelle son grand dynamisme et sa générosité envers autrui. Mère Gamelin n’est pas représentée sur un socle élevé, elle se trouve plutôt parmi les passants. Son sourire témoigne de son ouverture et de sa sympathie. La statue symbolise l’apport de cette femme exemplaire et pieuse à la vie sociale du Montréal de son temps et d’aujourd’hui. Cette œuvre commémore le bicentenaire de sa naissance (19 février 1800-2000).J’ai voulu en donner l’image la plus fidèle possible afin que tous puissent se souvenir de ses traits et de l’expression de cette femme directement concernée par la misère de son temps. – Raoul Hunter
Événements associés
Née le 19 février 1800 à Tavernier, mère Gamelin, de son vrai nom Émilie Tavernier, est la cadette d’une famille de 15 enfants. En 1823, elle épouse Jean-Baptiste Gamelin, mais celui-ci décède quatre ans plus tard. Femme d’action et de compassion, elle fonde en 1841 les filles de la Charité, servantes des pauvres, qui s’appelleront plus tard les sœurs de la Providence. Mère Gamelin est particulièrement active dans plusieurs refuges qu’elle ouvre sur la rue Sainte-Catherine, de 1827 à 1843. En 1843, elle met en place l’œuvre de la soupe qui, jusqu’en 1962, distribue aux affamés des millions de bols de soupe. Emportée par le choléra le 23 septembre 1851, elle est proclamée vénérable le 23 décembre 1993 par le pape Jean-Paul II qui, par la suite, la présente en tant que bienheureuse, le 7 octobre 2001.
Raoul Hunter
Né à Saint-Cyrille-de-Lessard, Raoul Hunter est diplômé de l'École des beaux-arts de Québec, en 1953. Professeur et sculpteur, il a aussi été caricaturiste et éditorialiste au quotidien Le Soleil, à Québec, pendant 33 ans. La plupart des sculptures de Raoul Hunter proviennent de commandes. Statues, monuments, bustes, médailles et bas-reliefs attestent de la diversité de sa production. On trouve ses œuvres à divers endroits en Amérique du Nord : au Québec, en Ontario, en Alberta, au Massachusetts, à Washington en Oregon, en Alaska et en Californie.
Prix et distinctions
- Médaille du jubilé de la Reine Élizabeth ll, 2002
- Membre de l'Académie des Grands Québécois, 1998
- Membre de l'Ordre du Canada, 1989
- Prix de la culture de l'Institut canadien de Québec, 1989
- Médaille du centenaire du Canada, 1967
- Médaille du Lieutenant-Gouverneur, 1953
- Médaille du Lieutenant-Gouverneur, 1952
- prix de la caricature du Concours national du journalisme (National Newspaper Award), 1958
- prix de la caricature du Concours national du journalisme (National Newspaper Award), 1967
Présentation de l'oeuvre
La statue de mère Émilie Gamelin s’avère une représentation fidèle de la religieuse. Elle loge dans l’édicule de la station de métro Berri-UQAM, à l’endroit même où est située la place qui porte aujourd’hui son nom. L’artiste Raoul Hunter s’est inspiré du seul portrait peint, authentique et connu de mère Gamelin, conservé à la maison-mère de la communauté des sœurs de la Providence à Montréal. Elle avait elle-même posé, en 1843, pour l’artiste Vital Desrochers. Vêtue du costume de sa communauté, la sculpture en ronde-bosse de Hunter la représente en pleine action, portant à son bras un panier de vivres destiné à soulager la faim et la misère des oubliés de son temps. Le mouvement accentué de sa démarche rappelle son grand dynamisme et sa générosité envers autrui. Mère Gamelin n’est pas représentée sur un socle élevé, elle se trouve plutôt parmi les passants. Son sourire témoigne de son ouverture et de sa sympathie. La statue symbolise l’apport de cette femme exemplaire et pieuse à la vie sociale du Montréal de son temps et d’aujourd’hui. Cette œuvre commémore le bicentenaire de sa naissance (19 février 1800-2000).J’ai voulu en donner l’image la plus fidèle possible afin que tous puissent se souvenir de ses traits et de l’expression de cette femme directement concernée par la misère de son temps. – Raoul Hunter
Événements associés
Née le 19 février 1800 à Tavernier, mère Gamelin, de son vrai nom Émilie Tavernier, est la cadette d’une famille de 15 enfants. En 1823, elle épouse Jean-Baptiste Gamelin, mais celui-ci décède quatre ans plus tard. Femme d’action et de compassion, elle fonde en 1841 les filles de la Charité, servantes des pauvres, qui s’appelleront plus tard les sœurs de la Providence. Mère Gamelin est particulièrement active dans plusieurs refuges qu’elle ouvre sur la rue Sainte-Catherine, de 1827 à 1843. En 1843, elle met en place l’œuvre de la soupe qui, jusqu’en 1962, distribue aux affamés des millions de bols de soupe. Emportée par le choléra le 23 septembre 1851, elle est proclamée vénérable le 23 décembre 1993 par le pape Jean-Paul II qui, par la suite, la présente en tant que bienheureuse, le 7 octobre 2001.
Raoul Hunter
Né à Saint-Cyrille-de-Lessard, Raoul Hunter est diplômé de l'École des beaux-arts de Québec, en 1953. Professeur et sculpteur, il a aussi été caricaturiste et éditorialiste au quotidien Le Soleil, à Québec, pendant 33 ans. La plupart des sculptures de Raoul Hunter proviennent de commandes. Statues, monuments, bustes, médailles et bas-reliefs attestent de la diversité de sa production. On trouve ses œuvres à divers endroits en Amérique du Nord : au Québec, en Ontario, en Alberta, au Massachusetts, à Washington en Oregon, en Alaska et en Californie.
Prix et distinctions
- Médaille du jubilé de la Reine Élizabeth ll, 2002
- Membre de l'Académie des Grands Québécois, 1998
- Membre de l'Ordre du Canada, 1989
- Prix de la culture de l'Institut canadien de Québec, 1989
- Médaille du centenaire du Canada, 1967
- Médaille du Lieutenant-Gouverneur, 1953
- Médaille du Lieutenant-Gouverneur, 1952
- prix de la caricature du Concours national du journalisme (National Newspaper Award), 1958
- prix de la caricature du Concours national du journalisme (National Newspaper Award), 1967