Eugène-Paul Benet
Monument à Jean Vauquelin
1927
Présentation de l'oeuvre
Le monument est situé dans la partie nord de la place Vauquelin, derrière la fontaine. Le choix de l'emplacement est stratégique, dans l'axe de la place Jacques-Cartier dominée par la statue de l'amiral Nelson, vainqueur de la bataille de Trafalgar. Deux hommes de courage, l'un français et l'autre anglais, se font face dans l'espace public. Ce monument tire une part de sa signification de celui dont il fait contrepoids.Il s'agit d'une statue en bronze posée sur un piédestal et une base en granit gris. Vauquelin est représenté debout, légèrement appuyé sur le mât brisé de son navire. Le personnage fait corps avec le tronçon du mât. Son pied gauche repose sur un fût de canon brisé. Il tient dans la main droite une partie d'un drapeau fixée au mât auquel il s'agrippe. Sa main gauche est tournée vers l'arrière dans un geste de protection. Le fourreau de son épée est vide. Toute l'œuvre évoque la défaite et le naufrage, mais le personnage garde la tête haute et le regard plein de défi. La composition montre Vauquelin poussé dans ses derniers retranchements. Elle contribue à l'image d'un héros courageux. Il y a peu d'éléments contextuels entourant le personnage. Le traitement de l'ensemble est de facture conventionnelle et classique.
Événements associés
Jean Vauquelin naît à Dieppe en 1728. Il s'affirme rapidement comme un excellent navigateur et sert comme officier pendant la guerre de la Succession d'Autriche. En 1750, il devient capitaine de la marine marchande. Au début de la guerre de Sept Ans, il s'engage dans les combats qui se livrent en Nouvelle-France, au moment de la conquête. Il s'illustre à Louisbourg, en 1758, où il ralentit l'avancée de Wolfe vers Québec. En 1760, sur sa frégate Atalante, il participe aux manœuvres autour de Québec et riposte à l'offensive anglaise jusqu'à épuisement de ses munitions. Il est grièvement blessé et fait prisonnier. Il est rapatrié en France où il poursuit sa carrière navale à partir de 1764. Il meurt à Rochefort en 1772.
Eugène-Paul Benet
Eugène-Paul Benet naît à Dieppe en 1863. Il reçoit sa formation en sculpture de Laurent Marquestre et Alexandre Falguière. Il obtient une médaille au Salon de Paris en 1884, puis de nouveau en 1897 et en 1900. Plusieurs de ses œuvres sont conservées au musée de Dieppe. Son œuvre monumentale la plus importante en France est le Monument aux morts d'Orbais (Marne) (non daté) et celui de Beaumesnil (Eure) (1920), connu aussi sous le titre « Le Poilu victorieux ». Il meurt à Paris en 1942.
Prix et distinctions
- Médaille du Salon de Paris, 1884
- Médaille du Salon de Paris, 1887
- Médaille du Salon de Paris, 1900
Présentation de l'oeuvre
Le monument est situé dans la partie nord de la place Vauquelin, derrière la fontaine. Le choix de l'emplacement est stratégique, dans l'axe de la place Jacques-Cartier dominée par la statue de l'amiral Nelson, vainqueur de la bataille de Trafalgar. Deux hommes de courage, l'un français et l'autre anglais, se font face dans l'espace public. Ce monument tire une part de sa signification de celui dont il fait contrepoids.Il s'agit d'une statue en bronze posée sur un piédestal et une base en granit gris. Vauquelin est représenté debout, légèrement appuyé sur le mât brisé de son navire. Le personnage fait corps avec le tronçon du mât. Son pied gauche repose sur un fût de canon brisé. Il tient dans la main droite une partie d'un drapeau fixée au mât auquel il s'agrippe. Sa main gauche est tournée vers l'arrière dans un geste de protection. Le fourreau de son épée est vide. Toute l'œuvre évoque la défaite et le naufrage, mais le personnage garde la tête haute et le regard plein de défi. La composition montre Vauquelin poussé dans ses derniers retranchements. Elle contribue à l'image d'un héros courageux. Il y a peu d'éléments contextuels entourant le personnage. Le traitement de l'ensemble est de facture conventionnelle et classique.
Événements associés
Jean Vauquelin naît à Dieppe en 1728. Il s'affirme rapidement comme un excellent navigateur et sert comme officier pendant la guerre de la Succession d'Autriche. En 1750, il devient capitaine de la marine marchande. Au début de la guerre de Sept Ans, il s'engage dans les combats qui se livrent en Nouvelle-France, au moment de la conquête. Il s'illustre à Louisbourg, en 1758, où il ralentit l'avancée de Wolfe vers Québec. En 1760, sur sa frégate Atalante, il participe aux manœuvres autour de Québec et riposte à l'offensive anglaise jusqu'à épuisement de ses munitions. Il est grièvement blessé et fait prisonnier. Il est rapatrié en France où il poursuit sa carrière navale à partir de 1764. Il meurt à Rochefort en 1772.
Eugène-Paul Benet
Eugène-Paul Benet naît à Dieppe en 1863. Il reçoit sa formation en sculpture de Laurent Marquestre et Alexandre Falguière. Il obtient une médaille au Salon de Paris en 1884, puis de nouveau en 1897 et en 1900. Plusieurs de ses œuvres sont conservées au musée de Dieppe. Son œuvre monumentale la plus importante en France est le Monument aux morts d'Orbais (Marne) (non daté) et celui de Beaumesnil (Eure) (1920), connu aussi sous le titre « Le Poilu victorieux ». Il meurt à Paris en 1942.
Prix et distinctions
- Médaille du Salon de Paris, 1884
- Médaille du Salon de Paris, 1887
- Médaille du Salon de Paris, 1900