Robert Mitchell
Monument à Nelson
1809
Présentation de l'oeuvre
Le monument est situé à l'extrémité nord de la place Jacques-Cartier, en bordure de la rue Notre-Dame. Il s’agit d’un repère urbain important et structurant pour le Vieux-Montréal, à la croisée des axes est-ouest et nord-sud. Au moment de l'érection du monument, ce site est l'une des places civiles les plus importantes de la ville. Appelé à l'époque le « New Market », ce marché public est alors considéré comme le centre-ville de Montréal. Il comprend des bâtiments à caractère municipal et privé comme l'Exchange Coffee House, le Silver Dollar Saloon, l'église des Jésuites, le Custom Court et la prison.Le monument se compose d’une base quadrangulaire d’où s'élève une colonne à fût circulaire d'ordre dorique. Sa forme et ses proportions sont inspirées de la colonne de Trajan, à Rome. Des panneaux, rehaussés de médaillons en bas-relief et d'inscriptions gravées, occupent chacune des faces de la base. Ils rappellent les batailles et les exploits par lesquels s'est illustré l’amiral Lord Nelson.
Tout en haut de la colonne, dont la base est enserrée dans une glène de cordage, sur une plate-forme carrée, est déposée la statue de Nelson. Il est vêtu de son costume d'amiral et porte tous les insignes dont il fut décoré. Son pied droit est pointé vers l’avant, il se tient le bras gauche appuyé sur un tronçon de mât entouré de cordages et de palans, une lunette d'approche à la main. Du côté de son bras manquant (le bras droit), la manche de sa veste est repliée sur la poitrine. La statue est environ une fois et demie grandeur nature.
Le Monument à Nelson est le plus ancien de la collection municipale. À l’origine, la statue et les panneaux décoratifs étaient en pierre Coade, un matériau synthétique mis au point par la Coade & Sealy's Lambeth Company de Londres, dont la recette est aujourd’hui disparue.
Événements associés
Le monument a été érigé en mémoire de l’amiral Horatio Nelson (Burnham 1758 – Trafalgar Bay 1805) afin de remémorer ses victoires et ses titres de noblesse, et plus particulièrement pour souligner la victoire de la bataille de Trafalgar, le 21 octobre 1805.
Vénéré comme artisan de la suprématie navale britannique, Horatio Nelson est considéré comme un des plus grands stratèges militaires de tous les temps. Son célèbre ordre de bataille de Trafalgar, « England expects every man will do his duty » – (traduction : L’Angleterre s’attend à ce que chaque homme accomplisse son devoir) – est passé dans la mythologie du patriotisme britannique.
Robert Mitchell
On trouve des traces de l’activité d’architecte de Robert Mitchell à compter de 1782, à Londres. Entre 1791 et 1800, il travaille à la construction de Preston Hall, situé près d’Édimbourg, dont l’escalier est reconnu comme un de ses chefs-d’œuvre. Adepte de l’architecture néoclassique, qui se manifeste par la redécouverte des styles anciens et leur étude scientifique, Mitchell publie en 1801 Plans and Views in Perspective, with Description of Buildings erected in England and Scotland, with An Essay to elucidate the Grecian, Roman, and Gothic Architecture.
Présentation de l'oeuvre
Le monument est situé à l'extrémité nord de la place Jacques-Cartier, en bordure de la rue Notre-Dame. Il s’agit d’un repère urbain important et structurant pour le Vieux-Montréal, à la croisée des axes est-ouest et nord-sud. Au moment de l'érection du monument, ce site est l'une des places civiles les plus importantes de la ville. Appelé à l'époque le « New Market », ce marché public est alors considéré comme le centre-ville de Montréal. Il comprend des bâtiments à caractère municipal et privé comme l'Exchange Coffee House, le Silver Dollar Saloon, l'église des Jésuites, le Custom Court et la prison.Le monument se compose d’une base quadrangulaire d’où s'élève une colonne à fût circulaire d'ordre dorique. Sa forme et ses proportions sont inspirées de la colonne de Trajan, à Rome. Des panneaux, rehaussés de médaillons en bas-relief et d'inscriptions gravées, occupent chacune des faces de la base. Ils rappellent les batailles et les exploits par lesquels s'est illustré l’amiral Lord Nelson.
Tout en haut de la colonne, dont la base est enserrée dans une glène de cordage, sur une plate-forme carrée, est déposée la statue de Nelson. Il est vêtu de son costume d'amiral et porte tous les insignes dont il fut décoré. Son pied droit est pointé vers l’avant, il se tient le bras gauche appuyé sur un tronçon de mât entouré de cordages et de palans, une lunette d'approche à la main. Du côté de son bras manquant (le bras droit), la manche de sa veste est repliée sur la poitrine. La statue est environ une fois et demie grandeur nature.
Le Monument à Nelson est le plus ancien de la collection municipale. À l’origine, la statue et les panneaux décoratifs étaient en pierre Coade, un matériau synthétique mis au point par la Coade & Sealy's Lambeth Company de Londres, dont la recette est aujourd’hui disparue.
Événements associés
Le monument a été érigé en mémoire de l’amiral Horatio Nelson (Burnham 1758 – Trafalgar Bay 1805) afin de remémorer ses victoires et ses titres de noblesse, et plus particulièrement pour souligner la victoire de la bataille de Trafalgar, le 21 octobre 1805.
Vénéré comme artisan de la suprématie navale britannique, Horatio Nelson est considéré comme un des plus grands stratèges militaires de tous les temps. Son célèbre ordre de bataille de Trafalgar, « England expects every man will do his duty » – (traduction : L’Angleterre s’attend à ce que chaque homme accomplisse son devoir) – est passé dans la mythologie du patriotisme britannique.
Robert Mitchell
On trouve des traces de l’activité d’architecte de Robert Mitchell à compter de 1782, à Londres. Entre 1791 et 1800, il travaille à la construction de Preston Hall, situé près d’Édimbourg, dont l’escalier est reconnu comme un de ses chefs-d’œuvre. Adepte de l’architecture néoclassique, qui se manifeste par la redécouverte des styles anciens et leur étude scientifique, Mitchell publie en 1801 Plans and Views in Perspective, with Description of Buildings erected in England and Scotland, with An Essay to elucidate the Grecian, Roman, and Gothic Architecture.