Berthel Thorvaldsen
Monument à Nicolas Copernic
1967
Présentation de l'oeuvre
Cette œuvre est une copie offerte à Montréal, d’un premier tirage posthume réalisé à partir du plâtre original d’une statue de Nicolas Copernic conservé au musée Thorvaldsen. En 1973, à l’occasion du 500e anniversaire de Copernic, la ville de Chicago recevra un autre tirage de l’œuvre du sculpteur danois Bertel Thorvaldsen, qui sera placé sur le site extérieur du planétarium. Thorvaldsen réalise l’original en 1822, et l’année suivante, la statue prend place à Varsovie, en face de l’Académie des sciences. En 1944, les Allemands la retirent de son socle pour finalement l’abandonner dans un petit village de Silésie. Retrouvée par les Alliés à la fin de la guerre, elle réintègre son emplacement d’origine.Pour donner un visage authentique à sa statue, Thorvaldsen s’inspire de copies tirées de deux autoportraits peints par Copernic. Son personnage, qui exerce des fonctions de chanoine, porte une coiffure et des vêtements selon l’usage dans la Pologne de cette époque. Lorsque ses nombreuses charges ecclésiastiques lui en laissent le loisir, Copernic, avant tout savant, mathématicien et astronome, se consacre à des travaux d’observation et de recherche. Sa pose et les instruments qu’il tient à la main en témoignent : d’un côté, un astrolabe sphérique, modélisation basée sur le système solaire et, de l’autre, un compas ouvert, emblème des sciences exactes et de la rigueur mathématique.
Événements associés
Né en 1473 à Torun, en Pologne, Nicolas Copernic est orphelin de père. C’est son oncle, l’évêque de Warmie, qui se charge de son éducation. Il fréquente d’abord l’Université de Cracovie, puis en 1495, se rend à l’Université de Bologne pour y faire un doctorat en droit canon. Ses premiers énoncés relatifs à sa théorie sur le mouvement des planètes datent de 1513. En soutenant que toutes les planètes tournent autour du soleil, il affirme que l’Homme n’est pas le centre d’un univers fait pour lui. En 1616, le pape Paul V condamne les idées coperniciennes, jugées contraires aux Saintes Écritures et mises à l’index. L’Église catholique ne réhabilitera sa mémoire qu’en octobre 1992.
Berthel Thorvaldsen
Né en 1770 à Copenhague, Bertel Thorvaldsen entre à l’Académie royale de sculpture du Danemark à l’âge de 11 ans. Il en ressort récipiendaire du Grand Prix académique. Il s’installe alors à Rome, où il séjourne 10 ans. L’année 1812 marque le début de sa célébrité, alors que Thorvaldsen réalise l’Entrée d’Alexandre le Grand à Babylone, pour une des salles du palais Quirinal, résidence d’été des papes. Gloire et fortune lui sont désormais assurées, et son carnet de commande ne cesse de grossir. Il rentre au Danemark en 1819. Son atelier devient alors une véritable usine et, devant tant de succès, les Danois lui offrent de son vivant un musée portant son nom et dédié à son œuvre. Il meurt à Copenhague en 1844.
Prix et distinctions
- Grands médaille d'argent de l'Académie des beaux-arts de Copenhague, 1789
- Grande médaille d'or de l'Académie des beaux-arts de Copenhague. , 1793
Présentation de l'oeuvre
Cette œuvre est une copie offerte à Montréal, d’un premier tirage posthume réalisé à partir du plâtre original d’une statue de Nicolas Copernic conservé au musée Thorvaldsen. En 1973, à l’occasion du 500e anniversaire de Copernic, la ville de Chicago recevra un autre tirage de l’œuvre du sculpteur danois Bertel Thorvaldsen, qui sera placé sur le site extérieur du planétarium. Thorvaldsen réalise l’original en 1822, et l’année suivante, la statue prend place à Varsovie, en face de l’Académie des sciences. En 1944, les Allemands la retirent de son socle pour finalement l’abandonner dans un petit village de Silésie. Retrouvée par les Alliés à la fin de la guerre, elle réintègre son emplacement d’origine.Pour donner un visage authentique à sa statue, Thorvaldsen s’inspire de copies tirées de deux autoportraits peints par Copernic. Son personnage, qui exerce des fonctions de chanoine, porte une coiffure et des vêtements selon l’usage dans la Pologne de cette époque. Lorsque ses nombreuses charges ecclésiastiques lui en laissent le loisir, Copernic, avant tout savant, mathématicien et astronome, se consacre à des travaux d’observation et de recherche. Sa pose et les instruments qu’il tient à la main en témoignent : d’un côté, un astrolabe sphérique, modélisation basée sur le système solaire et, de l’autre, un compas ouvert, emblème des sciences exactes et de la rigueur mathématique.
Événements associés
Né en 1473 à Torun, en Pologne, Nicolas Copernic est orphelin de père. C’est son oncle, l’évêque de Warmie, qui se charge de son éducation. Il fréquente d’abord l’Université de Cracovie, puis en 1495, se rend à l’Université de Bologne pour y faire un doctorat en droit canon. Ses premiers énoncés relatifs à sa théorie sur le mouvement des planètes datent de 1513. En soutenant que toutes les planètes tournent autour du soleil, il affirme que l’Homme n’est pas le centre d’un univers fait pour lui. En 1616, le pape Paul V condamne les idées coperniciennes, jugées contraires aux Saintes Écritures et mises à l’index. L’Église catholique ne réhabilitera sa mémoire qu’en octobre 1992.
Berthel Thorvaldsen
Né en 1770 à Copenhague, Bertel Thorvaldsen entre à l’Académie royale de sculpture du Danemark à l’âge de 11 ans. Il en ressort récipiendaire du Grand Prix académique. Il s’installe alors à Rome, où il séjourne 10 ans. L’année 1812 marque le début de sa célébrité, alors que Thorvaldsen réalise l’Entrée d’Alexandre le Grand à Babylone, pour une des salles du palais Quirinal, résidence d’été des papes. Gloire et fortune lui sont désormais assurées, et son carnet de commande ne cesse de grossir. Il rentre au Danemark en 1819. Son atelier devient alors une véritable usine et, devant tant de succès, les Danois lui offrent de son vivant un musée portant son nom et dédié à son œuvre. Il meurt à Copenhague en 1844.
Prix et distinctions
- Grands médaille d'argent de l'Académie des beaux-arts de Copenhague, 1789
- Grande médaille d'or de l'Académie des beaux-arts de Copenhague. , 1793