Beaux-arts
Choisir une sous-catégorie

Selectionnez la date de début et de fin de la période désirée

1809
2023

Voir les résultats
Trier
{"title":"Bureau d'Art Public - Ville de Montr\u00e9al | Sans titre","thisUrl":"https:\/\/artpublic.ville.montreal.qc.ca\/oeuvre\/sans-titre-1865\/","body_class":"blog artpublic adapt jsonStored single-artwork query-off ap-no-toolbar","query_hud":null,"alternate_url":"https:\/\/artpublic.ville.montreal.qc.ca\/en\/oeuvre\/sans-titre-1865\/"}
Partager
Partager
Krishna Reddy

Sans titre

1964
Présentation de l'oeuvre
À l’instar des autres sculptures du Symposium de 1964 rassemblées près de la Maison Smith sur le mont Royal, l’œuvre de Reddy est érigée dans un vaste espace. Se dressant sur un socle monolithique de calcaire brut à la manière de deux pans pliés et joints, elle interpelle le regard par sa configuration sinueuse et élancée.

La texture lisse de même que les lignes courbes et arrondies accordent à cette abstraction un caractère résolument anthropomorphique. Une certaine sensualité transparaît par ailleurs dans l’œuvre qui fait écho, par la verticalité, aux sculptures de Giacometti, l’une des influences dominantes de l’artiste.

Dr Otto Bengle, organisateur de l’exposition, relève dans ses notes personnelles la spiritualité dont l’artiste et sa femme – elle-même participante – font preuve durant l’évènement. « Il faut admirer le courage et la ténacité de ces deux sculpteurs dont la puissance réside […] dans leur spiritualité. » La grâce, l’élégance et la sérénité qui se dégagent de l’œuvre agissent ainsi à titre de rappel de son contexte particulier de création.
Événements associés
L’œuvre de Reddy a été réalisée pour le Symposium international de sculpture de Montréal (1964), le premier tenu en Amérique du Nord. Le concept, né quelques années plus tôt en Europe, a pour but de permettre aux artistes de créer des sculptures monumentales dans une perspective de rencontres avec le public, en plus de munir les espaces publics d’œuvres d’envergure internationale. Instauré par le sculpteur Robert Roussil, ce symposium a rassemblé 11 sculpteurs de 9 pays et plus de 40 000 visiteurs. Il est perçu comme l’un des événements ayant permis de faire entrer le Québec dans la modernité artistique et culturelle.
Krishna Reddy
Krishna Reddy est un graveur et un sculpteur indien né dans la région d’Andhra Pradesh. Après avoir terminé sa formation en arts à l’Université de Visva-Bharati au Bengale-Occidental, en 1946, il voyage en Europe pour parfaire ses connaissances artistiques. Au moment de sa participation au Symposium international de Montréal, il est le directeur adjoint du célèbre Atelier 17 de Paris où il met au point la technique d’impression qui lui permettra de devenir l’un des meilleurs imprimeurs Intaglio au monde.

Sa pratique sculpturale, moins connue, conserve l’équivoque relation entre l’abstraction et le réel de ces impressions, comme en témoigne l’œuvre réalisée au Symposium international de sculpture de St Margarethen en Autriche (1962).
Prix et distinctions
  • Lifetime Achievement Award, The Society of American Graphic Artists (SAGA), 2005
  • Padma Shri (inde), 1972
Présentation de l'oeuvre
À l’instar des autres sculptures du Symposium de 1964 rassemblées près de la Maison Smith sur le mont Royal, l’œuvre de Reddy est érigée dans un vaste espace. Se dressant sur un socle monolithique de calcaire brut à la manière de deux pans pliés et joints, elle interpelle le regard par sa configuration sinueuse et élancée.

La texture lisse de même que les lignes courbes et arrondies accordent à cette abstraction un caractère résolument anthropomorphique. Une certaine sensualité transparaît par ailleurs dans l’œuvre qui fait écho, par la verticalité, aux sculptures de Giacometti, l’une des influences dominantes de l’artiste.

Dr Otto Bengle, organisateur de l’exposition, relève dans ses notes personnelles la spiritualité dont l’artiste et sa femme – elle-même participante – font preuve durant l’évènement. « Il faut admirer le courage et la ténacité de ces deux sculpteurs dont la puissance réside […] dans leur spiritualité. » La grâce, l’élégance et la sérénité qui se dégagent de l’œuvre agissent ainsi à titre de rappel de son contexte particulier de création.
Événements associés
L’œuvre de Reddy a été réalisée pour le Symposium international de sculpture de Montréal (1964), le premier tenu en Amérique du Nord. Le concept, né quelques années plus tôt en Europe, a pour but de permettre aux artistes de créer des sculptures monumentales dans une perspective de rencontres avec le public, en plus de munir les espaces publics d’œuvres d’envergure internationale. Instauré par le sculpteur Robert Roussil, ce symposium a rassemblé 11 sculpteurs de 9 pays et plus de 40 000 visiteurs. Il est perçu comme l’un des événements ayant permis de faire entrer le Québec dans la modernité artistique et culturelle.
Krishna Reddy
Krishna Reddy est un graveur et un sculpteur indien né dans la région d’Andhra Pradesh. Après avoir terminé sa formation en arts à l’Université de Visva-Bharati au Bengale-Occidental, en 1946, il voyage en Europe pour parfaire ses connaissances artistiques. Au moment de sa participation au Symposium international de Montréal, il est le directeur adjoint du célèbre Atelier 17 de Paris où il met au point la technique d’impression qui lui permettra de devenir l’un des meilleurs imprimeurs Intaglio au monde.

Sa pratique sculpturale, moins connue, conserve l’équivoque relation entre l’abstraction et le réel de ces impressions, comme en témoigne l’œuvre réalisée au Symposium international de sculpture de St Margarethen en Autriche (1962).
Prix et distinctions
  • Lifetime Achievement Award, The Society of American Graphic Artists (SAGA), 2005
  • Padma Shri (inde), 1972
Détails
Variation du titre
Non titrée (SISM-64)
Catégorie
Beaux-arts
Sous-catégorie
Sculpture
Nom de la collection
Art public
Date de fin de production
1964
Mode d'acquisition
Achat
Date d'accession
23 mars 1966
Technique(s)
Sculpté
Matériaux
Calcaire
Dimensions générales
336 x 117 x 178 cm
Sans titre
Arrondissement
Ville-Marie
Parc
Parc du Mont-Royal