Shirley Witebsky
Sans titre
1964
Présentation de l'oeuvre
Sur un socle de calcaire est déposée une sculpture monolithique en dolomite composée de reliefs courbes intégrés à un centre perforé à quatre endroits. L’œuvre, de taille réduite, semble discrète et délicate dans cet environnement du parc du Mont-Royal dominé par des sculptures de dimensions souvent importantes.La sculpture de Witebsky ne s’impose pas par ostentation. Le caractère organique de ses formes arrondies contribue plutôt à créer un effet de proximité et d’intimité qui incite le spectateur à l’introspection. Une certaine sensualité se dégage par ailleurs de la silhouette sinueuse de cette pièce.
Fait intéressant, la création de la sculpture résulte d’un imprévu. En fait, c’est l’absence annoncée à la dernière minute du représentant des États-Unis au symposium qui permet à la sculptrice américaine, femme du participant Krishna Reddy, de prendre part à l’événement à titre non officiel. Witebsky sera aussi la seule femme artiste à y participer.
Événements associés
L’œuvre de Witebsky a été réalisée pour le Symposium international de sculpture de Montréal (1964), le premier tenu en Amérique du Nord. Le concept, né quelques années plus tôt en Europe, a pour but de permettre aux artistes de créer des sculptures monumentales dans une perspective de rencontres avec le public, en plus de munir les espaces publics d’œuvres d’envergure internationale. Instauré par le sculpteur Robert Roussil, ce symposium a rassemblé 11 sculpteurs de 9 pays et plus de 40 000 visiteurs. Il est perçu comme l’un des événements ayant permis de faire entrer le Québec dans la modernité artistique et culturelle.
Shirley Witebsky
Sculptrice et graveuse américaine née à Minneapolis, Shirley Witebsky (1925-1966) étudie d’abord à l’université à Minneapolis avant de se rendre à Paris en 1952, où elle étudie à l’Atelier 17 avec Stanley Hayter. Elle y rencontre également son mari, Krishna Reddy, avec qui elle se rend à Montréal en 1964 pour le Symposium international de sculpture.
Ses gravures sont, entre autres, représentées dans des collections du California State University à Long Beach et de la Oregon State University.
Ses gravures sont, entre autres, représentées dans des collections du California State University à Long Beach et de la Oregon State University.
Présentation de l'oeuvre
Sur un socle de calcaire est déposée une sculpture monolithique en dolomite composée de reliefs courbes intégrés à un centre perforé à quatre endroits. L’œuvre, de taille réduite, semble discrète et délicate dans cet environnement du parc du Mont-Royal dominé par des sculptures de dimensions souvent importantes.La sculpture de Witebsky ne s’impose pas par ostentation. Le caractère organique de ses formes arrondies contribue plutôt à créer un effet de proximité et d’intimité qui incite le spectateur à l’introspection. Une certaine sensualité se dégage par ailleurs de la silhouette sinueuse de cette pièce.
Fait intéressant, la création de la sculpture résulte d’un imprévu. En fait, c’est l’absence annoncée à la dernière minute du représentant des États-Unis au symposium qui permet à la sculptrice américaine, femme du participant Krishna Reddy, de prendre part à l’événement à titre non officiel. Witebsky sera aussi la seule femme artiste à y participer.
Événements associés
L’œuvre de Witebsky a été réalisée pour le Symposium international de sculpture de Montréal (1964), le premier tenu en Amérique du Nord. Le concept, né quelques années plus tôt en Europe, a pour but de permettre aux artistes de créer des sculptures monumentales dans une perspective de rencontres avec le public, en plus de munir les espaces publics d’œuvres d’envergure internationale. Instauré par le sculpteur Robert Roussil, ce symposium a rassemblé 11 sculpteurs de 9 pays et plus de 40 000 visiteurs. Il est perçu comme l’un des événements ayant permis de faire entrer le Québec dans la modernité artistique et culturelle.
Shirley Witebsky
Sculptrice et graveuse américaine née à Minneapolis, Shirley Witebsky (1925-1966) étudie d’abord à l’université à Minneapolis avant de se rendre à Paris en 1952, où elle étudie à l’Atelier 17 avec Stanley Hayter. Elle y rencontre également son mari, Krishna Reddy, avec qui elle se rend à Montréal en 1964 pour le Symposium international de sculpture.
Ses gravures sont, entre autres, représentées dans des collections du California State University à Long Beach et de la Oregon State University.
Ses gravures sont, entre autres, représentées dans des collections du California State University à Long Beach et de la Oregon State University.