Michel De Broin
Sporophores
2021
Présentation de l'oeuvre
Implantées dans des îlots de végétation le long de la promenade Camille-Laurin, les sculptures de Sporophores s’apparentent aux infrastructures urbaines dont elles semblent émerger. À échelle humaine, les 12 formes organiques tubulaires, présentées seules ou par groupe de deux, se tordent et s’enroulent sur elles-mêmes, liant le passé industriel et ferroviaire du site à son nouvel aménagement paysager. Dans le monde végétal, les sporophores sont la partie visible des champignons, les fruits du mycélium. Le mycélium est l’appareil végétatif du champignon; interconnectées, ses ramifications souterraines forment des réseaux complexes de distribution et créent ainsi une communauté d’entraide entre divers organismes vivants. Installées sur le site avoisinant le nouveau complexe des sciences de l’Université de Montréal, le campus MIL, les sculptures s’inspirent de ces réseaux organiques qui communiquent entre eux. Événements associés
La réalisation de l'oeuvre Sporophores pour la promenade Camille Laurin s'inscrit dans le cadre du projet du campus MIL Montréal (Campus Outremont et ses abords), un projet de requalification urbaine localisé au sud de l’ancienne gare de triage d’Outremont. L’intégration de l’art public dans ce secteur est prévue dans les Lignes directrices d’aménagement du domaine public du site Outremont et ses abords.
Michel De Broin
Michel de Broin détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia (1995) et une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (1997). De Broin explore, dans sa production, les interfaces entre les systèmes technologiques, biologiques et physiques. En construisant des relations imprévues entre déchets, productivité, consommation et risque, il remet en question la valeur d’usage et les associations d’objets et de symboles familiers. Son travail a été exposé au Québec, au Canada et en Europe. Plusieurs musées et collections publiques ont fait l’acquisition de ses œuvres, notamment le Musée des beaux-arts du Canada, l’Art Gallery of Ontario, le Musée des beaux-arts de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec et la Ville de Montréal. Il a réalisé plusieurs œuvres d’art public, dont Dendrites (Montréal, 2017), Interlude (Québec, 2016), Bloom (Calgary, 2015), Possibilities (Mississauga, 2012), Interlace (Changwong, 2012), Majestic (Nouvelle-Orléans, 2011), L’Arc (Montréal, 2009) et Révolutions (Montréal, 2003). En 2007, il a remporté le Sobey Art Award. Il est représenté par Blouin Division à Montréal.
Prix et distinctions
- Le Prix Sobey Art, 2007
- Le Prix Reconnaissance UQAM, 2006
- Le prix Québec-Capitale, fondation Découverte, 1998
- lauréat/lauréate, Prix Pierre-Ayot, 2002
- Prix Graff, 2006
Présentation de l'oeuvre
Implantées dans des îlots de végétation le long de la promenade Camille-Laurin, les sculptures de Sporophores s’apparentent aux infrastructures urbaines dont elles semblent émerger. À échelle humaine, les 12 formes organiques tubulaires, présentées seules ou par groupe de deux, se tordent et s’enroulent sur elles-mêmes, liant le passé industriel et ferroviaire du site à son nouvel aménagement paysager. Dans le monde végétal, les sporophores sont la partie visible des champignons, les fruits du mycélium. Le mycélium est l’appareil végétatif du champignon; interconnectées, ses ramifications souterraines forment des réseaux complexes de distribution et créent ainsi une communauté d’entraide entre divers organismes vivants. Installées sur le site avoisinant le nouveau complexe des sciences de l’Université de Montréal, le campus MIL, les sculptures s’inspirent de ces réseaux organiques qui communiquent entre eux. Événements associés
La réalisation de l'oeuvre Sporophores pour la promenade Camille Laurin s'inscrit dans le cadre du projet du campus MIL Montréal (Campus Outremont et ses abords), un projet de requalification urbaine localisé au sud de l’ancienne gare de triage d’Outremont. L’intégration de l’art public dans ce secteur est prévue dans les Lignes directrices d’aménagement du domaine public du site Outremont et ses abords.
Michel De Broin
Michel de Broin détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia (1995) et une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (1997). De Broin explore, dans sa production, les interfaces entre les systèmes technologiques, biologiques et physiques. En construisant des relations imprévues entre déchets, productivité, consommation et risque, il remet en question la valeur d’usage et les associations d’objets et de symboles familiers. Son travail a été exposé au Québec, au Canada et en Europe. Plusieurs musées et collections publiques ont fait l’acquisition de ses œuvres, notamment le Musée des beaux-arts du Canada, l’Art Gallery of Ontario, le Musée des beaux-arts de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec et la Ville de Montréal. Il a réalisé plusieurs œuvres d’art public, dont Dendrites (Montréal, 2017), Interlude (Québec, 2016), Bloom (Calgary, 2015), Possibilities (Mississauga, 2012), Interlace (Changwong, 2012), Majestic (Nouvelle-Orléans, 2011), L’Arc (Montréal, 2009) et Révolutions (Montréal, 2003). En 2007, il a remporté le Sobey Art Award. Il est représenté par Blouin Division à Montréal.
Prix et distinctions
- Le Prix Sobey Art, 2007
- Le Prix Reconnaissance UQAM, 2006
- Le prix Québec-Capitale, fondation Découverte, 1998
- lauréat/lauréate, Prix Pierre-Ayot, 2002
- Prix Graff, 2006