Alexander Calder
Trois disques
1967
Présentation de l'oeuvre
L’œuvre Trois disques d’Alexander Calder est une sculpture en acier inoxydable non poli composée de cinq arches qui se chevauchent et s’appuient sur six jambages effilés dont la cime est ornée de deux pointes et de trois disques. Par sa forme abstraite, la structure arachnéenne, asymétrique, mais équilibrée, crée des jeux d’ombres et de lumières qui évoquent des mouvements dansés.La sculpture symbolise le progrès et la puissance humaine. Son emplacement – l’œuvre a été déménagée en 1991 sur le belvédère de l’île Sainte-Hélène du parc Jean-Drapeau aménagé pour la recevoir, à 300 mètres de son emplacement initial – permet au public de circuler autour de l’œuvre et de l’admirer sous différents angles, de près ou de loin. Elle est devenue au fil des ans un repère visuel important dans le paysage montréalais.
Si plusieurs villes ont fait l’acquisition d’un « stabile », celui de Montréal possède une facture unique. D’une hauteur de 22 mètres, il est le deuxième stabile le plus imposant (après celui de Mexico qui fait 24 mètres). À la demande de l’International Nickel du Canada, il n’a pas été peint, ce qui en fait de surcroît le seul exemple de stabile non peint. Trois disques laisse voir de cette façon le matériau brut, les éléments d’assemblage et les traces de sa fabrication dans une esthétique franchement industrielle. En somme, c’est le travail de l’homme et son génie qu’illustre l’imposante sculpture de Calder.
Événements associés
Commandée à Alexander Calder par l’International Nickel du Canada pour la place du même nom à l’Exposition universelle de Montréal tenue en 1967, l’œuvre est remise officiellement aux Montréalais à la clôture. Inspirée du thème de l’Expo « Terre des Hommes », son titre et sa monumentalité la désignent alors comme un des symboles distinctifs de l’événement.
© 2022 Calder Foundation, New-York / Artists Rights Society (ARS) New-York / SOCAN, Montreal
crédit photo: Marc-Olivier Bécotte, 2022
Alexander Calder
Né en 1898 à Lawnton en Pennsylvanie, Alexander Calder est issu d’une famille d’artistes : son père, Alexander Stirling Calder, et son grand-père, Alexander Milne Calder, étaient sculpteurs, tandis que sa mère, Nanette Lederer Calder, était peintre. Il possède une formation d’artiste (Art Students League of New York, 1923-1925) et d’ingénieur (Steven’s Institute of Technology, Hoboken, New Jersey, 1915-1919). Considéré comme l’un des sculpteurs les plus marquants du XXe siècle, « ingénieur hilare, architecte inquiétant et sculpteur du temps », selon Jacques Prévert, l’artiste américain a laissé sa marque dans l’espace public notamment grâce à ses « mobiles » et ses « stabiles ». Ce dernier mot, inventé par Jean Arp, désigne ses œuvres monumentales composées de formes simples fixées au sol. On les retrouve, entre autres, à Berlin, Chicago, Jérusalem, Paris, Mexico et Seattle. Alexander Calder meurt à New York en 1976.
Prix et distinctions
- Presidential Medal of Freedom, The United States, 1977
- Bicentennial Artist award, Whitney Museum of American Art, New York, 1976
- Peace Medal award, Nations Unies , 1975
- Grand prix national des arts et lettres, ministre de la culture, France , 1975
- Médaille d’or en sculpture, Academy of Arts and Letters, New York, 1971
- Honorary Doctor of Engineering degree by Stevens Institute of Technology, 1969
- Légion d'honneur, France, 1968
- Honorary Doctor of Art degree, Harvard University, 1966
- Grand prix de sculpture de Brandeis University, 1962
- American Institute of Architects' medal , 1961
- Médaille d’or, Architectural League of New York award, 1960
- Premier prix, Carnegie International Exhibition, 1958
- Outstanding Citizen award, City of Philadelphia , 1955
- Prix international de sculpture, Biennale de Venise, 1952
- Premier prix, Rohm and Haas Plexiglass Sculpture Competition, World's Fair Hall of Industrial Science, 1939
Présentation de l'oeuvre
L’œuvre Trois disques d’Alexander Calder est une sculpture en acier inoxydable non poli composée de cinq arches qui se chevauchent et s’appuient sur six jambages effilés dont la cime est ornée de deux pointes et de trois disques. Par sa forme abstraite, la structure arachnéenne, asymétrique, mais équilibrée, crée des jeux d’ombres et de lumières qui évoquent des mouvements dansés.La sculpture symbolise le progrès et la puissance humaine. Son emplacement – l’œuvre a été déménagée en 1991 sur le belvédère de l’île Sainte-Hélène du parc Jean-Drapeau aménagé pour la recevoir, à 300 mètres de son emplacement initial – permet au public de circuler autour de l’œuvre et de l’admirer sous différents angles, de près ou de loin. Elle est devenue au fil des ans un repère visuel important dans le paysage montréalais.
Si plusieurs villes ont fait l’acquisition d’un « stabile », celui de Montréal possède une facture unique. D’une hauteur de 22 mètres, il est le deuxième stabile le plus imposant (après celui de Mexico qui fait 24 mètres). À la demande de l’International Nickel du Canada, il n’a pas été peint, ce qui en fait de surcroît le seul exemple de stabile non peint. Trois disques laisse voir de cette façon le matériau brut, les éléments d’assemblage et les traces de sa fabrication dans une esthétique franchement industrielle. En somme, c’est le travail de l’homme et son génie qu’illustre l’imposante sculpture de Calder.
Événements associés
Commandée à Alexander Calder par l’International Nickel du Canada pour la place du même nom à l’Exposition universelle de Montréal tenue en 1967, l’œuvre est remise officiellement aux Montréalais à la clôture. Inspirée du thème de l’Expo « Terre des Hommes », son titre et sa monumentalité la désignent alors comme un des symboles distinctifs de l’événement.
Alexander Calder
Né en 1898 à Lawnton en Pennsylvanie, Alexander Calder est issu d’une famille d’artistes : son père, Alexander Stirling Calder, et son grand-père, Alexander Milne Calder, étaient sculpteurs, tandis que sa mère, Nanette Lederer Calder, était peintre. Il possède une formation d’artiste (Art Students League of New York, 1923-1925) et d’ingénieur (Steven’s Institute of Technology, Hoboken, New Jersey, 1915-1919). Considéré comme l’un des sculpteurs les plus marquants du XXe siècle, « ingénieur hilare, architecte inquiétant et sculpteur du temps », selon Jacques Prévert, l’artiste américain a laissé sa marque dans l’espace public notamment grâce à ses « mobiles » et ses « stabiles ». Ce dernier mot, inventé par Jean Arp, désigne ses œuvres monumentales composées de formes simples fixées au sol. On les retrouve, entre autres, à Berlin, Chicago, Jérusalem, Paris, Mexico et Seattle. Alexander Calder meurt à New York en 1976.
Prix et distinctions
- Presidential Medal of Freedom, The United States, 1977
- Bicentennial Artist award, Whitney Museum of American Art, New York, 1976
- Peace Medal award, Nations Unies , 1975
- Grand prix national des arts et lettres, ministre de la culture, France , 1975
- Médaille d’or en sculpture, Academy of Arts and Letters, New York, 1971
- Honorary Doctor of Engineering degree by Stevens Institute of Technology, 1969
- Légion d'honneur, France, 1968
- Honorary Doctor of Art degree, Harvard University, 1966
- Grand prix de sculpture de Brandeis University, 1962
- American Institute of Architects' medal , 1961
- Médaille d’or, Architectural League of New York award, 1960
- Premier prix, Carnegie International Exhibition, 1958
- Outstanding Citizen award, City of Philadelphia , 1955
- Prix international de sculpture, Biennale de Venise, 1952
- Premier prix, Rohm and Haas Plexiglass Sculpture Competition, World's Fair Hall of Industrial Science, 1939