Pour amener le public à se rapprocher de l’infiniment grand, Mouna Andraos et Melissa Mongiat ont imaginé une œuvre invitant le public à incarner différentes scènes cosmiques et à réinventer le mouvement des astres et des planètes avec leur corps. Au coucher du soleil, une image céleste apparaît sur la façade extérieure du planétarium près de l’entrée principale. Dès qu’une personne entre dans la zone d’interactivité, délimitée par sept stèles en béton posées sur le sol, des projections animent la surface du bâtiment, et le public est invité à faire l’expérience d’une danse cosmique. Le mouvement des passants, qui incarnent les astres et les planètes, déclenche l’animation de phénomènes célestes projetés sur la façade d’aluminium. Les chorégraphies peuvent être exécutées individuellement ou en groupe et font (re)découvrir, de manière ludique, le cosmos et l’astronomie à des visiteurs de tout âge. Pendant huit minutes, les participants suivent des instructions projetées sur la façade du planétarium et miment avec leur corps des phénomènes cosmiques dans une amusante séquence de mouvements. Un mélange ludique d’images animées et de passants devenus danseurs devient le théâtre de manifestations poétiques des astres et de l’univers.

À l’automne 2011, la Ville de Montréal tenait un concours par avis public pour la réalisation d’une oeuvre intégrée au Planétarium Rio Tinto Alcan. Cette œuvre d’art numérique, qui s’ajoute à la collection d’art public de la Ville de Montréal, a été réalisée conformément à la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des sites gouvernementaux et publics du gouvernement du Québec. L'OEUVRE N'EST PLUS EN FONCTION DEPUIS 2017