Pierre Leblanc
Souvenir de 1955 ou 2026 Roberval
1992
Présentation de l'oeuvre
L’œuvre se compose de plusieurs éléments, notamment une colonne carrée soutenant une grosse pierre, et dont l’ombre portée est transposée au sol sous forme d’une bande métallique. Celle-ci relie la base de la colonne et la maquette d’un quartier montréalais. D’un côté de cet ensemble, une rame en acier supporte une petite maison; de l’autre, on trouve un établi monté sur tréteaux et une table basse.De retour sur les lieux de son enfance, sur la rue Roberval à Côte-Saint-Paul, Leblanc découvre que ce quartier a subi d'importantes transformations depuis son départ en 1959. La fermeture du canal de Lachine a entraîné le déclin des activités industrielles de ce secteur, et la maison de son enfance a été démolie pour faire place à une voie rapide surélevée, l'échangeur Turcot. Plus que la simple commémoration d'un souvenir personnel, cette œuvre pointe les trous de mémoire de l'histoire où s'engouffrent les lieux des petites gens. Elle parle de l'oubli et de la destruction qui guettent leur milieu de vie. Elle pointe également l'écart existant entre le sort réservé aux quartiers des villes, selon le statut de leurs résidents. Deux éléments sont non urbains, une rame qui souligne les origines familiales de l'artiste, les Îles-de-la-Madeleine, et la pierre qui rappelle non seulement les origines de l'homme à l'âge de pierre, mais aussi le lieu de résidence et d'appartenance de Leblanc, les Laurentides.
Événements associés
L’œuvre Souvenir de 1955 ou 2026 Roberval a d’abord été exposée au premier Salon international de la sculpture extérieure, événement organisé par le Centre des arts contemporains du Québec à Montréal, pour le 350e anniversaire de la fondation de Montréal, en 1992. Sous le thème « Aux quatre vents », cette exposition de sculptures monumentales et environnementales rassemblait sur la promenade du Vieux-Port de Montréal 12 œuvres créées spécialement pour l’occasion. À la fin de l’événement, l’œuvre de Leblanc a été installée à son emplacement permanent, au parc René-Lévesque.
Pierre Leblanc
Né à Montréal, Pierre Leblanc vit et travaille à Val-David depuis 1974. Il s’est initié à la sculpture en travaillant à la Fonderie expérimentale de Pierrefonds, où il côtoyait les sculpteurs André Fournelle et Armand Vaillancourt.
Ses œuvres sont exposées régulièrement en Amérique du Nord et en Europe et font partie de plusieurs collections publiques, notamment : Musée du Bas-Saint-Laurent, Musée national des beaux-arts du Québec et Musée d’art contemporain de Montréal. En 2011, le Musée d’art contemporain des Laurentides présentait Signes et repères, une exposition individuelle de ses travaux récents. Leblanc a également réalisé de nombreux projets en art public un peu partout au Québec.
Ses œuvres sont exposées régulièrement en Amérique du Nord et en Europe et font partie de plusieurs collections publiques, notamment : Musée du Bas-Saint-Laurent, Musée national des beaux-arts du Québec et Musée d’art contemporain de Montréal. En 2011, le Musée d’art contemporain des Laurentides présentait Signes et repères, une exposition individuelle de ses travaux récents. Leblanc a également réalisé de nombreux projets en art public un peu partout au Québec.
Présentation de l'oeuvre
L’œuvre se compose de plusieurs éléments, notamment une colonne carrée soutenant une grosse pierre, et dont l’ombre portée est transposée au sol sous forme d’une bande métallique. Celle-ci relie la base de la colonne et la maquette d’un quartier montréalais. D’un côté de cet ensemble, une rame en acier supporte une petite maison; de l’autre, on trouve un établi monté sur tréteaux et une table basse.De retour sur les lieux de son enfance, sur la rue Roberval à Côte-Saint-Paul, Leblanc découvre que ce quartier a subi d'importantes transformations depuis son départ en 1959. La fermeture du canal de Lachine a entraîné le déclin des activités industrielles de ce secteur, et la maison de son enfance a été démolie pour faire place à une voie rapide surélevée, l'échangeur Turcot. Plus que la simple commémoration d'un souvenir personnel, cette œuvre pointe les trous de mémoire de l'histoire où s'engouffrent les lieux des petites gens. Elle parle de l'oubli et de la destruction qui guettent leur milieu de vie. Elle pointe également l'écart existant entre le sort réservé aux quartiers des villes, selon le statut de leurs résidents. Deux éléments sont non urbains, une rame qui souligne les origines familiales de l'artiste, les Îles-de-la-Madeleine, et la pierre qui rappelle non seulement les origines de l'homme à l'âge de pierre, mais aussi le lieu de résidence et d'appartenance de Leblanc, les Laurentides.
Événements associés
L’œuvre Souvenir de 1955 ou 2026 Roberval a d’abord été exposée au premier Salon international de la sculpture extérieure, événement organisé par le Centre des arts contemporains du Québec à Montréal, pour le 350e anniversaire de la fondation de Montréal, en 1992. Sous le thème « Aux quatre vents », cette exposition de sculptures monumentales et environnementales rassemblait sur la promenade du Vieux-Port de Montréal 12 œuvres créées spécialement pour l’occasion. À la fin de l’événement, l’œuvre de Leblanc a été installée à son emplacement permanent, au parc René-Lévesque.
Pierre Leblanc
Né à Montréal, Pierre Leblanc vit et travaille à Val-David depuis 1974. Il s’est initié à la sculpture en travaillant à la Fonderie expérimentale de Pierrefonds, où il côtoyait les sculpteurs André Fournelle et Armand Vaillancourt.
Ses œuvres sont exposées régulièrement en Amérique du Nord et en Europe et font partie de plusieurs collections publiques, notamment : Musée du Bas-Saint-Laurent, Musée national des beaux-arts du Québec et Musée d’art contemporain de Montréal. En 2011, le Musée d’art contemporain des Laurentides présentait Signes et repères, une exposition individuelle de ses travaux récents. Leblanc a également réalisé de nombreux projets en art public un peu partout au Québec.
Ses œuvres sont exposées régulièrement en Amérique du Nord et en Europe et font partie de plusieurs collections publiques, notamment : Musée du Bas-Saint-Laurent, Musée national des beaux-arts du Québec et Musée d’art contemporain de Montréal. En 2011, le Musée d’art contemporain des Laurentides présentait Signes et repères, une exposition individuelle de ses travaux récents. Leblanc a également réalisé de nombreux projets en art public un peu partout au Québec.