Jules Lasalle
Monica
1985
Présentation de l'oeuvre
Posée sur la rive, l’œuvre évoque les énormes figures de l'île de Pâques. Il s’agit d’une immense tête fragmentée en trois parties, d’un visage de femme au sourire à la Mona Lisa. Son unique œil fixe le lointain et affiche une pupille creusée, un détail qui rappelle la statuaire gréco-romaine.Tout comme les vestiges trouvés dans les fouilles archéologiques, ce visage est composé de fragments que l'observateur doit compléter mentalement s'il veut reconstituer l'ensemble du portrait. Outre son grand format, l'impact de cette sculpture résulte paradoxalement de ses parties absentes qui laissent apparaître le paysage environnant. Les couleurs changeantes de la nature s'opposent par ailleurs à la blancheur du visage et à sa fixité.
Les œuvres de Jules Lasalle véhiculent la notion de passage du temps. Elles constituent en quelque sorte des objets de commémoration, l'artiste ayant entrepris durant les années 1980 une série de portraits tridimensionnels de personnes de son entourage.
Événements associés
L’œuvre a été créée pour le premier Symposium de sculpture, « Lachine, carrefour de l’art et de l’industrie », à l’été 1985. Organisé par la Société de diffusion internationale et de placement sur œuvres d’art (Sodip-Art), l’événement a rassemblé huit sculpteurs qui ont réalisé sur place autant de sculptures monumentales sous le regard du public.
Jules Lasalle
Sculpteur et modeleur, Jules Lasalle vit et travaille à Montréal, où il dirige l’atelier Attitude enr. En 1979, il complète un baccalauréat en arts plastiques à l’Université du Québec à Montréal. De 1981 à 1983, Lasalle réalise plusieurs stages en sculpture à Paris, dans des établissements comme l’École nationale supérieure des arts appliqués et les Ateliers Hervé Cappelli ainsi qu’au ministère de la Culture. Il compte à son actif plusieurs autres œuvres d’art public à Montréal dont Hommage à Marguerite Bourgeoys (1988), sur la rue Notre-Dame Est, et le Monument à Maurice Richard (1997), à l’entrée de l’aréna du même nom.
Présentation de l'oeuvre
Posée sur la rive, l’œuvre évoque les énormes figures de l'île de Pâques. Il s’agit d’une immense tête fragmentée en trois parties, d’un visage de femme au sourire à la Mona Lisa. Son unique œil fixe le lointain et affiche une pupille creusée, un détail qui rappelle la statuaire gréco-romaine.Tout comme les vestiges trouvés dans les fouilles archéologiques, ce visage est composé de fragments que l'observateur doit compléter mentalement s'il veut reconstituer l'ensemble du portrait. Outre son grand format, l'impact de cette sculpture résulte paradoxalement de ses parties absentes qui laissent apparaître le paysage environnant. Les couleurs changeantes de la nature s'opposent par ailleurs à la blancheur du visage et à sa fixité.
Les œuvres de Jules Lasalle véhiculent la notion de passage du temps. Elles constituent en quelque sorte des objets de commémoration, l'artiste ayant entrepris durant les années 1980 une série de portraits tridimensionnels de personnes de son entourage.
Événements associés
L’œuvre a été créée pour le premier Symposium de sculpture, « Lachine, carrefour de l’art et de l’industrie », à l’été 1985. Organisé par la Société de diffusion internationale et de placement sur œuvres d’art (Sodip-Art), l’événement a rassemblé huit sculpteurs qui ont réalisé sur place autant de sculptures monumentales sous le regard du public.
Jules Lasalle
Sculpteur et modeleur, Jules Lasalle vit et travaille à Montréal, où il dirige l’atelier Attitude enr. En 1979, il complète un baccalauréat en arts plastiques à l’Université du Québec à Montréal. De 1981 à 1983, Lasalle réalise plusieurs stages en sculpture à Paris, dans des établissements comme l’École nationale supérieure des arts appliqués et les Ateliers Hervé Cappelli ainsi qu’au ministère de la Culture. Il compte à son actif plusieurs autres œuvres d’art public à Montréal dont Hommage à Marguerite Bourgeoys (1988), sur la rue Notre-Dame Est, et le Monument à Maurice Richard (1997), à l’entrée de l’aréna du même nom.