André Fournelle
Espace cubique ou hommage à Malevitch
1992
Présentation de l'oeuvre
Située dans l’environnement immédiat du Musée de Lachine et à proximité du canal, Espace cubique ou hommage à Malevitch est un cube formé de quatre panneaux de verre, d’un socle en granit à la base et d'une plaque d'acier au sommet. L’espace clos ainsi créé est illuminé par des néons et des projecteurs à faisceaux de couleur cobalt.Comme son titre l’indique, la sculpture cubique se veut un hommage au suprématiste Kasimir Malevitch. À l’instar des œuvres de Fournelle Requiem pour un fluide noir – Hommage à Kasimir Malevitch (2000) et Icône (2002), l’artiste emprunte ici la forme du carré, considérée dans ce courant comme la figure géométrique la plus pure, pour inscrire une affiliation entre son travail et la pensée de Malevitch.
À la différence des suprématistes, l’œuvre n’est cependant pas dépourvue de toute dimension symbolique. L’atmosphère bleutée, évidente une fois la nuit tombée, fait directement écho au contexte maritime dans lequel se trouve l’œuvre. Pour l’artiste, elle « est apparenté[e] dans un sens large aux containers utilisés dans le transport maritime. La teinte bleutée des sources lumineuses vient créer le lien avec l’eau. […] De soir et tout éclairée, la sculpture sert davantage d’élément signal comme le phare […] »
– Fournelle, 1992 1
1. Dépot de projet
Événements associés
L’œuvre Espace cubique ou hommage à Malevitch a d’abord été exposée au premier Salon international de la sculpture extérieure, événement organisé par le Centre des arts contemporains du Québec à Montréal, pour le 350e anniversaire de la fondation de Montréal, en 1992. Sous le thème « Aux quatre vents », cette exposition de sculptures monumentales et environnementales rassemblait sur la promenade du Vieux-Port de Montréal 12 œuvres créées spécialement pour l’occasion. À la fin de l’événement, l’œuvre de Fournelle a été installée au parc des Saules à Lachine, puis déplacée en 2003 à proximité du Musée de Lachine.
André Fournelle
André Fournelle a effectué plusieurs voyages de recherche sur différents aspects de la sculpture aux États-Unis, en Italie, en Belgique, en Tchécoslovaquie et en France. Il poursuit un cheminement dont le fil conducteur est la lumière, celle du feu, du néon et du métal en fusion. Il intervient dans les espaces publics et dans la nature en référant aux quatre éléments (eau, terre, air, feu).
Il a signé plusieurs œuvres d’intégration de l’art à l’architecture, dont celle intitulée Un moment vivant (2000) pour l’aéroport de Taipei à Taiwan, et des interventions dans la nature, telle Spirale (1989) en hommage à Robert Smithson, réalisée en tubes de néon et située dans le désert de Death Valley en Californie.
Il a signé plusieurs œuvres d’intégration de l’art à l’architecture, dont celle intitulée Un moment vivant (2000) pour l’aéroport de Taipei à Taiwan, et des interventions dans la nature, telle Spirale (1989) en hommage à Robert Smithson, réalisée en tubes de néon et située dans le désert de Death Valley en Californie.
Prix et distinctions
- prix Aménagement Télé-Québec Les Arts et la Ville (avec Simon Bouffard et Claude Chaussard), 2007
- Représente le Québec aux Jeux de la francophonie, 1994