Michel Goulet
Le carrousel de l'île
2005
Crédit photo: Guy L'Heureux, 2013
Présentation de l'oeuvre
Le carrousel de l’île est formé de 12 sculptures d’acier galvanisé et de laiton représentant les comportements humains autour de deux thèmes : l’île et l’archipel.À l’instar des autres projets présentés par Goulet à Montréal, l’artiste transpose dans cet espace public des objets tirés du quotidien. On y reconnaît, entre autres, des chaises, une colonne Morris, la pochette de l’album Abbey Road des Beatles et un escabeau. Le contexte impose un contact furtif, en rotation autour de l’œuvre; ces « 12 scènes » s’expérimentent à la manière d’un « plan-séquence » répété à chacun des passages en voiture.
L’installation transforme ainsi l’îlot en un ailleurs qui favorise l’introspection. En fusionnant nature et culture, sculptures et aménagement paysager, elle instaure une fiction, celle de « l’île » de Goulet, au milieu du bitume.
« Cette œuvre marque le passage du tourbillon de la vie
au havre de paix et vice-versa. »
– Goulet, 2004
Événements associés
Cette œuvre s'inscrit dans le projet d'aménagement d'un nouveau carrefour giratoire sur le boulevard René-Lévesque à L'Île-des-Sœurs. Elle a pour but de donner à l'île une image urbaine en accord avec la qualité de son développement.
Michel Goulet
Né à Asbestos en 1944, Michel Goulet a reçu sa formation d’artiste à l’Université du
Québec à Montréal. Plusieurs de ses projets d’envergure prennent la forme de chaises-poèmes ancrées dans le sol de places publiques, comme celles installées temporairement à New York, à l’entrée sud-est de Central Park (1990), ou celles qui ornent la place de la Gare à Québec (2008). Cet objet a également été exploré par l’artiste lorsqu’il a représenté le Canada à la Biennale de Venise en 1988. On peut aussi voir ses œuvres d’art public à Toronto, à Lyon et à Paris.
Son travail a fait l’objet d’une rétrospective au Musée d’art contemporain de Montréal en 2004.
Québec à Montréal. Plusieurs de ses projets d’envergure prennent la forme de chaises-poèmes ancrées dans le sol de places publiques, comme celles installées temporairement à New York, à l’entrée sud-est de Central Park (1990), ou celles qui ornent la place de la Gare à Québec (2008). Cet objet a également été exploré par l’artiste lorsqu’il a représenté le Canada à la Biennale de Venise en 1988. On peut aussi voir ses œuvres d’art public à Toronto, à Lyon et à Paris.
Son travail a fait l’objet d’une rétrospective au Musée d’art contemporain de Montréal en 2004.
Prix et distinctions
- Ordre national du Canada, 2012
- Docteur d'honneur, Université de Sherbrooke, 2010
- Membre de l'Académie royale des arts du Canada, 2009
- Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques , Conseil des Arts du Canada, 2008
- Prix Paul-Émile Borduas, 1990
